Une fillette de 8 ans porte un masque imprimé en 3D pour soigner ses brûlures faciales

Pour la première fois, dans notre société centrée sur le masque, un masque ne sert pas seulement à protéger mais aussi à guérir.

Il y a un an, dans le camp de réfugiés palestiniens de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, une fuite de gaz a fait 25 morts et des dizaines de blessés, et a ravagé plusieurs magasins. Parmi les victimes, Maram, une fillette de 8 ans, a été gravement brûlée.

Maram et sa mère, qui a également été gravement blessée au visage et aux mains, portent des masques en plastique transparent mis au point par l’organisation caritative médicale Médecins sans frontières (MSF).

Grâce à un scanner 3D, les experts de MSF ont pu produire un masque sur mesure pour chacune d’entre elles.  « Le masque imprimé en 3D exerce une pression sur le visage et fait avancer le processus de guérison », explique Firas Suergo, responsable de la physiothérapie pour MSF à Gaza.

Le masque personnalisé intègre des sangles réglables pour se maintenir sur le visage. Aucune information n’a été donnée sur la technologie d’impression 3D utilisée ou sur le matériel médical requis pour produire le masque de guérison. En fonction de la gravité de leur blessure, les grands brûlés doivent le porter pendant six mois minimum à un an.

Maram porte le masque transparent huit heures par jour, et elle a peur que ses camarades se moquent d’elle. « Le masque a amélioré l’état de mes brûlures, mais j’ai peur que les gens se moquent de moi si je le porte en dehors de la maison », avoue-t-elle timidement, vêtue de l’uniforme en dentelle rayé noir et blanc de son école, qui est gérée par l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens.

En revanche, sa mère, âgée de 31 ans, garde son masque pendant 16 heures. Elle ne l’enlève que pendant la journée pour manger.

La nuit, elle porte un autre masque, et elle a également des gants spéciaux pour les brûlures aux mains. « Nos blessures se sont améliorées grâce au masque », explique Izdihar, qui parvient désormais à vaquer aux tâches ménagères comme avant l’accident. « Nous attendions le taxi après les courses et nous avons soudain entendu une grosse explosion, puis nous avons vu du feu partout », se souvient-elle.

« Ma famille a refusé de regarder mon visage après l’accident », raconte Izdihar. « Je n’ai vu mon visage que 50 jours après l’opération, dans le miroir de l’ascenseur en allant chercher mon masque à la clinique ». Cette mère de quatre enfants espère que les cicatrices disparaîtront « dans deux ou trois ans, comme les médecins [leur] ont dit. »

Ce projet de guérison a été lancé en avril 2020 et des personnes en Jordanie et en Haïti ont pu en profiter.

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