Comme la FA est déjà décrite comme « la technologie la plus surestimée », il est nécessaire d’exposer les faits et d’être transparent quant à l’impact de ces solutions avant-gardistes qui ne sont pas nécessairement des imprimantes 3D, sans pour autant susciter l’enthousiasme.

Dans cette édition estivale de 3D ADEPT Mag, nous avons identifié quelques sujets qui progressent déjà dans les segments des logiciels, des matériaux et des applications. Ces sujets ne sont pas nécessairement « nouveaux » car ils visent à mettre en lumière des complexités qu’on ne prend pas nécessairement en compte lorsqu’on explore la FA, et des leçons qui ne peuvent résulter que d’expériences holistiques de la technologie.

Au-delà de ces applications et solutions technologiques qui ont un impact sur l’industrie de la FA elle-même, cette édition de 3D ADEPT Mag aborde également un sujet intemporel et complexe : la qualification des pièces. Choisi par notre communauté, ce sujet n’est pas nouveau pour 3D Adept Media, mais comme la FA entre dans une phase de maturation, il est nécessaire de documenter et de caractériser les efforts de qualification, (pour tenter) de fournir un cadre qui pourrait vraiment aider les industries à planifier demain, aujourd’hui.

Contenus exclusifs

Dossier

Qualification des pièces imprimées 3D: quoi ? pourquoi ? et surtout comment ?

Une fois par an, nous nous asseyons pour évaluer certaines des informations clés que nous avons recueillies lors de nos conversations avec des équipementiers utilisant la technologie de FA et avec des utilisateurs (potentiels) de cette technologie lors des salons professionnels que nous avons visités. Cela nous permet de déterminer les problèmes ou les solutions qui sont communs aux différents secteurs. Une chose que nous avons apprise l’année dernière est que la nécessité de qualifier et de certifier les pièces imprimées en 3D reste un obstacle à une utilisation plus étendue de l’AM sur toutes les plates-formes. John Barnes de TBGA, et Chuck Nostedt de Jabil, ont partagé leurs points de vue ici.

Post-traitement 

Considérations clés à prendre en compte pour le dépoudrage des pièces plastiques imprimées en 3D.

Parmi les tâches de post-traitement qui ont souvent été considérées comme des priorités modestes par les équipementiers, il y a le dépoudrage. Le fait est que l’on a toujours accordé beaucoup d’attention au dépoudrage des pièces métalliques imprimées en 3D, laissant les industries verticales adopter la fabrication additive (FA) avec peu d’informations sur la manière de gérer correctement ce processus avec les pièces plastiques imprimées en 3D. L’article ci-dessous a l’ambition de changer cela en discutant de 4 considérations clés à prendre en compte pour cette tâche spécifique de post-traitement. Pour ce faire, nous avons donné la parole à Andreas Hartman, fondateur et CEO de Solukon, et à Philipp Kramer, CTO et cofondateur de DyeMansion.

Applications

Eviter ou minimiser des structures de support dans la fabrication additive

Il y a deux types de personnes qui travaillent avec des pièces imprimées en 3D : celles qui savent comment gérer les structures de support et celles qui ne le savent pas. L’année dernière, à Formnext, en me promenant dans les allées, j’ai vu quelques pièces fabriquées sans structures de support et quelques autres où elles semblaient nécessaires. Cela m’a fait réfléchir : l’opérateur devrait-il élaborer une stratégie en matière de « structures de support » ? Avec les contributions de Dominik Maurer, TRUMPF Additive Manufacturing, Application and Process Development et Patrick Dunne, vice-président du groupe d’intégration des applications de 3D Systems.

Opinion

Le pouvoir du battage médiatique : Les leçons marketing de l’impression 3D

L’année dernière, le conseil technologique de Forbes a classé l’impression 3D au premier rang des 12 solutions technologiques « révolutionnaires » qui ne sont pas à la hauteur de l’engouement qu’elles suscitent. Selon le groupe d’experts de la revue, l’impression 3D est probablement la technologie la plus surestimée de tous les temps. De nombreux promoteurs l’ont vendue comme une technologie qui permettrait la personnalisation de la fabrication à grande échelle, alors qu’elle n’est certainement pas au cœur de la fabrication à grande échelle.

Logiciels

Comment la CFD peut-elle faire la différence dans une production de fabrication additive ?

Tout ingénieur qui conçoit un produit doit valider ses décisions en s’appuyant sur des preuves collectées, c’est un fait. Parfois, une considération spécifique telle que la raison économique, la performance ou l’esthétique pèse lourd dans la balance. Pour s’assurer que sa décision est précise et rapide, l’ingénieur doit s’appuyer sur un certain nombre de solutions logicielles telles que la mécanique des fluides numérique (MFN), plus souvent désignée par le terme anglais computational fluid dynamics (CFD). Comprendre l’unicité de la CFD est l’objectif de cet article. Avec la contribution de Gabrian Balelang de Conflux Technology et de Marcin Serdeczny de Flow Science.

Interview du Mois

L’utilisation des systèmes de gestion des fluides dans la fabrication additive

Lors d’une récente session Additive Talks, nous avons appris l’importance de la conception des systèmes thermiques/fluides pour améliorer la vitesse et les performances dans le domaine de l’électrification. Quelques semaines plus tard, Megnajet, un expert en systèmes de gestion des fluides, est apparu sur notre radar avec un nouveau système de gestion des fluides conçu pour la fabrication additive. Cela a soulevé tellement de questions sur l’utilisation des systèmes de gestion des fluides dans la fabrication additive que nous avons décidé de discuter avec Mike Seal, directeur général de Megnajet.

Opinion | R&D

Comment les nanotechnologies et la fabrication additive s’imbriquent-elles et quelles sont les opportunités à venir ?

Parmi le large éventail de technologies susceptibles de renforcer une application de fabrication additive, les nanotechnologies sont souvent les moins mentionnées. Pourtant, la synergie entre ces deux technologies peut déboucher sur des applications polyvalentes et multifonctionnelles qui dépassent le cadre de l’industrie des soins de santé. L’une des raisons qui peut expliquer ce manque d’exposition est une compréhension floue des nanotechnologies et de la façon dont la fabrication additive et les nanotechnologies peuvent s’entremêler. Un article d’Andrew Miller.

Chronique de l’Invité | Education

Projet SAM : L’équipe revient sur ses initiatives après 5 ans d’activités et sur l’héritage qu’elle a laissé à l’industrie de la fabrication additive.

Le projet SAM (Sector Skills Strategy for Additive Manufacturing), financé par Erasmus+, arrive à son terme après cinq ans d’activité. Le projet visait à mettre en œuvre un plan d’action pour former et inciter davantage de personnes à faire carrière dans l’industrie de la fabrication additive. 3D ADEPT Media a participé à ce projet en tant que partenaire associé de SAM. Dans l’article ci-dessus, l’équipe revient sur ses initiatives et son héritage pour l’industrie de la fabrication additive.