On pense souvent que lorsqu’il s’agit de l’impression 3D industrielle, la technologie FDM ne permet pas un large éventail d’opportunités comme les autres technologies de fabrication additive. Une des entreprises qui s’attèle à nous prouver le contraire est Stratasys.
Il y a toujours beaucoup à voir et beaucoup à dire lorsqu’il s’agit de découvrir les activités de l’entreprise dans l’industrie de la fabrication additive. Une fois de plus, sa conférence de presse au formnext l’a démontré. Lors de l’événement international, Stratasys est revenue sur une année pleine d’innovations.
Le spécialiste du FDM a réussi des lancements et des améliorations dans des segments de marché clés tels que la conception, l’ingénierie, la fabrication, la santé et l’industrie ferroviaire.
Retour sur les innovations clés du fabricant en 2019
A la fin du premier trimestre 2019, le fabricant d’imprimantes 3D a dévoilé l’imprimante 3D F120. Malgré son « look d’imprimante 3D de bureau », une récente conversation avec Thibaut Mathieu, Directeur Général Sud-Ouest EMEA de Stratasys, a mis l’accent sur le fait que l’imprimante 3D n’est pas conçue pour les débutants en FA, mais plutôt pour les professionnels et les PME qui souhaitent assurer la qualité des pièces et la capacité à reproduire à plusieurs reprises.
Toujours dans le segment des imprimantes 3D, le fabricant a mis sur le marché l’imprimante 3D J750™ Digital Anatomy™. Dans le but de répondre aux besoins des spécialistes de la santé, cet appareil donne vie à des modèles médicaux. L’imprimante 3D a été reconnue par les experts médicaux pour son réalisme et sa capacité à recréer les conditions physiologiques humaines, qui permettent de simuler des situations cliniques réelles et d’étudier de nouveaux dispositifs afin d’établir leur efficacité pour un patient donné.
La dernière imprimante 3D que la société israélienne a dévoilée est l’imprimante 3D J850™. « Conçue pour les designers », le dernier de la famille est censé produire des modèles de concept deux fois plus vite que les anciens systèmes de la série J. Il permettrait aux opérateurs de bénéficier de combinaisons de transparence et de flexibilité dans la production d’un composant.
Outre ces nouveaux appareils, le fabricant a également réussi à rationaliser les processus de gestion des bons de travail en améliorant la façon dont les professionnels collaborent aux commandes d’impression 3D. Avec le lancement de sa solution logicielle « GrabCAD Shop », les opérateurs peuvent créer des commandes d’impression plus rapidement tout en les gérant facilement tout au long du processus.
Parmi toutes ces solutions, la solution la plus intéressante de Stratasys demeure celle qui adresse des besoins tangibles de l’industrie ferroviaire.
La Solution de Stratasys pour l’industrie ferroviaire
Cela fait déjà deux ans que nous sommes témoins de l’intérêt croissant du fabricant pour l’industrie ferroviaire. A l’époque, les chemins de fer et les industries de transformation étaient considérés comme des segments naissants dans le domaine de la fabrication additive.
L’un des principaux problèmes auxquels ce secteur est confronté est l’augmentation croissante du nombre de pièces obsolètes dans les trains. L’impression 3D/FA s’est avérée être une solution efficace pour relever ce défi. Un autre défi consistait à explorer des solutions pour améliorer l’utilisation efficace des pièces existantes.
L’une des premières collaborations qui a permis au fabricant de résoudre ce problème a été le travail effectué avec Angel Trains & DB ESG. Les trois sociétés ont travaillé sur la fabrication des composants intérieurs et extérieurs des trains, et ont ensuite réalisé avec succès des tests de ces pièces imprimées en 3D sur les trains.
De plus, une analyse approfondie de ce segment par le cabinet de conseil en fabrication additive de Stratasys, Blueprint, a révélé que pour un grand service ferroviaire de banlieue américain, chaque jour où un train est hors service coûte 18.000 euros. De plus, une seule pièce qui coûterait normalement moins de 100 € peut empêcher le train de circuler. De plus, la durée de vie des trains est généralement de 35 à 45 ans, ce qui rend l’approvisionnement en pièces de rechange encore plus difficile.
En se tournant vers la fabrication additive, les opérateurs de trains peuvent obtenir les pièces dont ils ont besoin en un jour ou deux, peu importe le caractère unique de la pièce ou l’âge du wagon, ce qui réduit le temps passé dans un chantier de maintenance et réduit considérablement les coûts.
Quelles technologies d’impression 3D conviendraient à la fabrication de ces pièces ?
En ce qui concerne l’aspect technologique, le fabricant recommande l’utilisation de sa résine ULTEM™ 9085 et des matériaux Antero 800NA qui peuvent être traités sur ses imprimantes 3D Fortus. Ces deux matériaux sont conformes à la norme EN45545-2 de l’Union européenne sur les rails.
Grâce à ces technologies, les opérateurs ferroviaires pourraient produire sur demande des pièces de rechange qui satisfont aux exigences strictes de certification gouvernementales en matière de fumée, d’incendie et de toxicité.
Ces solutions 2019 montrent comment le spécialiste des technologies FDM et PolyJet reste en tête de sa courbe. Une chose est certaine, nous pouvons nous attendre à davantage d’applications de ces technologies de la part du fabricant en 2020.
Vous pouvez maintenant poster vos offres d’emploi sur 3D ADEPT Media. Pour des informations exclusives sur l’impression 3D, abonnez-vous à notre newsletter et suivez-nous sur les réseaux sociaux : Facebook, Twitter, LinkedIn & Instagram !
Vous souhaitez-vous abonner à 3D ADEPT Mag ? Ou vous voulez figurer dans le prochain numéro de notre magazine numérique ? Envoyez-nous un email à contact@3dadept.com