MeaTech choisit la Belgique pour ouvrir une usine pilote d’impression 3D de graisse de poulet cultivée

MeaTech's Cell-based process vision - image: MeaTech -

La viande alternative est actuellement à la mode dans le secteur de l’impression 3D, car les gens sont de plus en plus conscients des problèmes éthiques et environnementaux liés à l’élevage conventionnel des animaux. Jusqu’à présent, Redefine Meat est l’une des seules entreprises que nous avons vue s’attaquer à ces problèmes – si l’on ne compte pas Legendary Vish qui s’attaque à un problème similaire pour les poissons.

Aujourd’hui, nous allons ajouter MeaTech 3D Ltd à cette liste, une autre société basée en Israël qui s’est engagée à développer de la viande cultivée de qualité supérieure. Comme l’indique l’entreprise, la consommation mondiale de protéines, en particulier de viande et de produits carnés, continue d’augmenter. Pour résoudre les problèmes environnementaux, sanitaires, financiers et éthiques qui en découlent, l’entreprise a mis au point un processus de production industrielle de viande cultivée avec une technologie d’impression 3D intégrée.

Pour atteindre cet objectif ambitieux, MeaTech 3D Ltd, qui est aussila première entreprise de viande cultivée par cellules à être cotée en bourse, a récemment obtenu un financement de 7 millions de dollars, dont 1,19 million a servi à acquérir Peace of Meat, une start-up belge connue pour sa technologie basée sur les cellules souches. Cette dernière étant capable de fabriquer des graisses aviaires, notamment des graisses de canard, d’oie et de poulet, ainsi que du foie de culture.

Suite à cette acquisition, le développeur de viande cultivée par bio-impression 3D ambitionne désormais de lancer une usine pilote pour fabriquer de la graisse de poulet cultivée en Belgique d’ici 2022.

image: MeaTech

« L’objectif est que cette installation soit quelque chose qui puisse exercer un attrait commercial d’ici la fin de l’année prochaine. C’est certainement quelque chose qui devrait nous amener au-delà de l’usage interne et nous engager avec le monde extérieur d’une manière commercialement viable. Si l’installation pilote en a la capacité, l’objectif est alors de mettre en place des collaborations industrielles permettant à nos ingrédients d’être accessibles, testables et peut-être développés pour des contreparties ou des partenariats spécifiques« , a déclaré Simon Fried, (cofondateur de Nano Dimension) Business Development Executive chez MeaTech à nos collègues de FoodIngredientsFirst.

image MeaTech

Alors que la stratégie initiale de cette usine basée en Belgique sera d’imprimer en 3D de la graisse de poulet de culture, l’objectif final de MeaTech sera d’utiliser la bio-impression 3D pour fabriquer de véritables morceaux de viande, comme la poitrine de poulet et le steak.

« Nous pensons que notre graisse de culture est un ingrédient additif extrêmement prometteur qui peut potentiellement améliorer le goût, la texture et la sensation en bouche des viandes alternatives à base de plantes, ce qui, selon nous, peut stimuler davantage la croissance du marché« , a déclaré Sharon Fima, CEO de MeaTech, dans un communiqué de presse.

« L’un des principaux défis auxquels est confrontée l’industrie de la viande cultivée est la production rentable. Nous pensons que l’établissement de cette usine pilote et la mise à l’échelle de nos technologies d’agriculture cellulaire constitueront un pas en avant significatif vers la parité des coûts avec la viande conventionnelle, ainsi que vers la réalisation de la vision de MeaTech pour « l’usine du futur » – comprenant les intrants, les processus et les équipements sous-jacents à une installation flexible de fabrication de viande de culture. »

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