Interview – Dominik Solenicki, à propos de Sintratec S2 : « le concept a été construit dans une optique de flexibilité ».

Dominik Solenicki est le co-fondateur et CEO de Sintratec, un fabricant suisse d’imprimantes 3D SLS. Les produits de la société sont disponibles en Europe (France), aux Etats-Unis et même en Corée du Sud.

Même s’ils ne se limitent pas au secteur médical, les lecteurs de 3D Adept se souviendront peut-être d’applications telles que la production de médicaments réalisée avec les kits Sintratec.

Lors de Formnext, l’entreprise a dévoilé un système deux en un qui pourrait certainement changer la façon dont les fabricants produisent les pièces. Appelé Sintratec S2, Dominik Solenicki a partagé avec 3D Adept l’histoire derrière la création de ce système.

Qu’est-ce qui a mené à la fabrication du Sintratec S2 ?

Evoquant leurs débuts, Dominik Solenicki a expliqué que Sintratec a commencé à proposer au marché les Kits Sintratec et la S1. La technologie de frittage laser de l’entreprise permet la fabrication de pièces difficiles à concevoir qui nécessitent une grande précision d’une part, et d’autre part, répondent aux normes de robustesse et de température.

Cependant, un grand défi, pour les utilisateurs des premiers systèmes, était la production d’un produit final.  Sintratec voulait les aider au mieux à réaliser la production des produits finaux, d’où le S2, un système qui permet d’obtenir « un développement d’application parfait à travers sa plateforme ».

« Sintratec S2 »

Image via SIntratec

Pour Dominik, le « concept est construit dans une optique de flexibilité ». Le système de frittage laser Sintratec intègre une zone d’impression cylindrique qui comprend un nouveau concept de chauffage et de ventilation. Grâce à une caméra 4K intégrée, l’utilisateur peut contrôler le processus d’impression et évaluer la surface de chaque couche d’impression en temps réel.

De plus, l’imprimante est équipée d’un système de numérisation laser qui facilite la répétabilité et assure une bonne vitesse d’impression.

Relever les principaux défis de l’impression 3D SLS

Bien que l’impression 3D SLS soit le système préféré de certains utilisateurs, il n’y a pratiquement aucune restriction dans ce processus. De plus, la technique reste coûteuse pour la plupart des utilisateurs.

Sintratec avait pour but de résoudre ce premier problème par cette solution à petit budget. Un autre problème rencontré par les utilisateurs est la difficulté de manipuler les matériaux. Existe-t-il une caractéristique qui permet une manipulation pratique de la poudre ? Quelle est la meilleure façon de procéder si la pièce doit avoir une meilleure qualité de surface ?

À ces questions, Dominik a expliqué que la station de gestion de matériaux recueille ces derniers et  les tamise pour leur réutilisation. De plus, la cabine de sablage permet d’améliorer la qualité de surface des pièces afin de les rendre plus attrayantes.

Enfin, « la station de polissage Sintratec, un tambour magnétique, scelle les impuretés superficielles et confère aux composants imprimés une finition lisse, semblable à celle de l’acier inoxydable ».

Pour le CEO, le système permet à tout utilisateur de « réaliser sa vision et de s’adapter aux exigences de chacun ».

Les objectifs phares de 2019

Alors que 2019 approche à grands pas, le CEO réfléchit également à la vision de l’entreprise. Toute l’équipe consacrera du temps et de l’énergie à la mise en œuvre réussie de la solution S2 dans le monde entier. L’extension de leur réseau de distribution sera donc un objectif clé à atteindre.

Afin de réduire les temps d’attente pour le système Sintratec S2, l’entreprise technologique suisse recommande d’effectuer des réservations du système dès maintenant.

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