Ceux qui transforment leur passion en métier savent qu’ils doivent investir des kilomètres supplémentaires pour susciter l’intérêt de leurs clients et rendre leur passion rentable. C’est ce que nous ont appris Lightning Cosplay, Lil People Fctry et aujourd’hui Jari-Matti Latvala.
Les voitures sont la passion de Latvala, un pilote de rallye finlandais. Pour tout maîtriser et aider les autres à naviguer dans cet écosystème, Latvala a fondé sa société, JML-Sports, qui remet sur pied les voitures « cultes » de 80′ et 90′ ainsi que des voitures de rallye historiques.
Pour ces voitures, les pièces de rechange sont souvent obsolètes et ne sont plus disponibles sur le marché. Latvala et son équipe doivent donc revoir la conception et produire eux-mêmes les pièces manquantes. Pour y parvenir, quoi d’autre que l’impression 3D pour faire de cette production une réalité ? Pour rappel, cette technologie permet de fabriquer à la demande et de gagner des délais de plusieurs semaines à quelques jours pour une seule fabrication. Parfois, l’équipe peut même surpasser une pièce existante grâce à une version imprimée en 3D.
Il existe de nombreuses technologies d’impression 3D sur le marché, mais JML-Sports a décidé de s’appuyer sur l’imprimante 3D Ultra miniFactory. Développée par le fabricant finlandais d’imprimantes 3D miniFactory, l’imprimante 3D Ultra peut traiter une large gamme de polymères de haute performance, notamment ULTEM™, PEEK, PEKK ou PPSU. Dans une OPinion de la semaine, Olli Pihlajamäki, directeur des ventes, a expliqué à 3D ADEPT Media la raison pour laquelle ils se concentrent sur les ultra polymères : « ces polymères intègrent des propriétés de haute performance, ce qui signifie une déflexion thermique, une résistance mécanique et chimique plus élevées par rapport aux polymères d’ingénierie ».
Reconstruire les pièces manquantes de la Toyota Celica ST165
En travaillant sur la Toyota Celica ST165, l’équipe de JML-Sports s’est rendue compte qu’il manquait dans la voiture quelques pièces, dont un tuyau d’admission du turbo et un conduit d’admission d’air à géométrie complexe. L’entreprise a expliqué que pour le tuyau d’admission du turbo, de grandes masses d’air circulent dans le tuyau, d’où la nécessité d’une grande résistance mécanique et d’une bonne résistance à la chaleur.
Grâce à l’impression 3D, non seulement ils ont pu obtenir la pièce de rechange souhaitée, mais ils ont également pu optimiser le flux d’air pour obtenir les meilleures performances possibles. Cette pièce était moins chère que la pièce d’origine et l’équipe n’a mis que quelques heures à la concevoir et à la produire ; sans compter que la pièce a été soumise à des tests de pression et de contrainte pour garantir sa fonctionnalité dans des environnements de rallye exigeants.
« Avec l’imprimante miniFactory Ultra 3D, nous sommes en mesure de créer des pièces d’utilisation finale avec des caractéristiques intégrées. Ces pièces étaient auparavant difficiles à obtenir ou même à fabriquer. Le nouveau tuyau d’admission du turbo que nous avons imprimé en 3D est un excellent exemple de ce type de pièce. La géométrie complexe combinée à un flux d’air optimisé me laisse pantois », déclare Jari-Matti Latvala, JML-Sports.
La Toyota Celica n’est qu’un exemple qui a été partagé aujourd’hui. En quelques mois avec l’imprimante 3D, JML-Sports a maintenant plusieurs histoires à partager sur l’imprimante 3D.
L’histoire de JML-Sports est très similaire à celle de GRYP, une start-up française qui fabrique des pièces détachées pour voitures de collection. Ces entreprises reflètent la parfaite intégration de l’impression 3D dans leur modèle économique.
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