Incus, la société à l’origine de la fabrication de métaux par lithographie (LMM), a annoncé la progression du cuivre pur à 99,9 % jusqu’au stade de la production. L’entreprise autrichienne a d’abord collaboré au développement du cuivre, avant de lancer ses activités de R&D internes.
« Nous travaillons depuis environ un an sur l’aspect le plus important de l’impression sur cuivre, le système de liant LMM. Avec les premiers passages au four, nous avons obtenu une conductivité électrique et thermique isotrope impressionnante de 92 % par rapport au cuivre produit de manière conventionnelle. Le temps total dans le four de frittage a été optimisé à moins de 12 heures« , explique la société.
Cette annonce fait suite à une série d’améliorations de sa technologie LMM – définie comme un procédé de photopolymérisation en cuve (VPP) par la norme ISO/ASTM -. Avec le procédé LMM, il est possible d’imprimer en 3D des pièces complexes en cuivre avec une grande esthétique de surface et des géométries complexes.
L’un des principaux atouts de la LMM est sa capacité à éliminer les structures de support pour le processus d’impression et à assurer une distribution homogène de la poudre, sans aucun défaut, ce qui garantit la meilleure performance possible du matériau.
« La technologie Incus est unique en raison de sa charge solide élevée, allant jusqu’à 60 % de poudre de cuivre, ce qui permet d’obtenir la densité la plus élevée et une forme optimale après le frittage. Dans le monde des technologies basées sur le frittage, il est bien connu qu’une charge solide élevée est essentielle pour obtenir les meilleures propriétés mécaniques et empêcher la déformation pendant le frittage. La raison pour laquelle il est possible d’atteindre des charges solides aussi élevées dans le LMM réside dans la combinaison du système de liant et du mécanisme unique de recouvrement développé par Incus. L’homogénéité et la qualité des pièces restent constantes, quel que soit leur volume, ce qui nous permet d’imprimer simultanément des pièces complexes de petite taille et des pièces de grand volume avec un seul jeu de paramètres« , ajoute la société.
Selon l’entreprise, le cuivre sans oxygène a de nombreuses applications, par exemple les systèmes de gestion thermique, les connecteurs électriques et la communication RF – des applications que nous espérons découvrir bientôt.
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