Certaines étapes sont plus importantes que d’autres pour une entreprise : le premier client, le premier bureau, le premier tour de table ou même la première acquisition d’une autre entreprise. Si vous célébrez cette dernière étape, cela signifie que votre entreprise a déjà atteint un niveau avancé de son parcours – tout comme Hyperganic.
On dirait que c’était hier que nous parlions de la sortie d’Hyperganic du mode furtif. Pourtant, l’entreprise de logiciels qui crée la conception d’objets physiques à l’aide de l’IA et d’algorithmes, annonce aujourd’hui l’acquisition de DirectFEM.
Cette startup munichoise, âgée d’un an, développe des capacités de simulation physique avancées en utilisant la méthode des cellules finies. Cette nouvelle méthode quasi sans maillage permet l’évaluation physique de conceptions qui étaient traditionnellement considérées comme trop complexes à simuler.
Les fondateurs Nina Korshunova, László Kudela et Davide D’Angella ont commencé cette aventure à l’Université technique de Munich (TUM). Ils rejoignent aujourd’hui Hyperganic en tant qu’employés à temps plein pour faire de la simulation avancée une partie intégrante d’Hyperganic Core, la plateforme d’ingénierie algorithmique de l’entreprise.
« Chez Hyperganic, nous nous sommes lancés dans une mission visant à concevoir des objets physiques et des machines qui s’approchent de la complexité de la nature. Même si Hyperganic Core peut créer ces conceptions complexes, l’évaluation et les tests ont toujours été un défi. Les outils de simulation conventionnels ne peuvent pas gérer la quantité de détails que nos algorithmes créent », explique Lin Kayser, CEO et cofondateur d’Hyperganic. « Lorsque nous avons vu ce que l’équipe de DirectFEM avait construit, il est devenu évident que c’était le chaînon manquant pour intégrer la physique en profondeur dans Hyperganic Core. Cette acquisition nous fait avancer dans notre mission de relever les grands défis d’ingénierie de notre temps. »
L’un des avantages directs de l’intégration de la simulation dans le portefeuille d’Hyperganic est que les utilisateurs pourraient évaluer instantanément des objets conçus par des algorithmes et les améliorer dans un processus d’évolution numérique.
Nina Korshunova, CEO de DirectFEM, commente : « Historiquement, les outils de simulation nécessitent des processus de maillage longs et fastidieux pour décomposer le domaine des objets en petites parties. Notre méthode surmonte cette limitation, ce qui permet pour la première fois d’itérer et de valider les machines physiques complexes qu’Hyperganic crée. »
Si cette acquisition permet à Hyperganic de faire évoluer radicalement l’ingénierie vers un paradigme logiciel, l’entreprise ne compte pas s’arrêter là puisqu’elle travaille déjà à la sortie prochaine d’Hyperganic Core 3, la première itération publique de sa plateforme d’ingénierie algorithmique.
Image de Une : Des alvéoles imprimées en 3D à l’aide de résine plastique – Image : Hyperganic
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