Université de Gand : Comment l’impression 3D peut-elle améliorer la recherche sur le traitement du cancer ?

Équipe de chercheurs du Laboratoire de recherche expérimentale sur le cancer

Des chercheurs de l‘Université de Gand (en Belgique) ont mis en œuvre un modèle pré-clinique de métastases péritonéales à l’aide de la technologie d’impression 3D. Le modèle tumoral pourrait contribuer à l’avancement des traitements de chimiothérapie.

Métastase péritonéale

Le cancer péritonéal est une cause majeure de décès. Cette forme de cancer n’est souvent diagnostiquée qu’à un stade avancé d’où l’importance de découvrir des méthodes pour améliorer le progrès thérapeutique. Dans ce contexte, des chercheurs de l’Université de Gand ont développé un échafaudage hybride d’acide hydrogel-polylactique (PLA) qui imite l’architecture des métastases péritonéales au niveau qualitatif, quantitatif et spatial.

Le modèle bio-imprimé en 3D, mis en œuvre en utilisant une combinaison d’impression 3D et de culture cellulaire multicellulaire, reproduirait précisément les métastases péritonéales mieux que tous les autres modèles jusqu’à présent.

Équipe de chercheurs du Laboratoire de recherche expérimentale sur le cancer

 

L’impression 3D permet de construire des structures d’échafaudage à partir de PLA. Ces dernières ont été traitées avec du plasma, de la gélatine et de la lumière UV. Les chercheurs ont ensuite créé différents modèles avec diverses porosités et propriétés mécaniques et biochimiques. Ils ont ensuite cultivé un ensemble de cellules cancéreuses et interagissant, ce qui a conduit à un modèle plus cliniquement pertinent.

Développement du modèle de tumeur pré-clinique

Une fois les fibroblastes associés au cancer (CAF) ont été combinés avec des lignées cellulaires tumorales, il y avait une formation de structures tumorales (sphéroïdes) in vitro, ce qui a démontré l’importance de CAF dans les modèles précliniques. On peut lire : « l’implantation d’échafaudage dans le péritoine permet un suivi à long terme (> 14 semaines) et entraîne une augmentation de la vascularisation dépendante du temps, ce qui est en corrélation avec la colonisation des cellules cancéreuses in vivo. »

 

De plus, selon l’équipe, l’implant présentait des signes de vascularisation (formation de vaisseaux sanguins) en raison de l’interaction entre les cellules CAF et les cellules cancéreuses. Enfin, les résultats de cette recherche ont suggéré que le modèle de tumeur imprimé en 3D était plus proche de la réalité que tous les modèles précliniques existants.

Cela pourrait certainement marquer une étape importante dans l’amélioration des thérapies de traitement des métastases péritonéales. Vous pouvez lire l’ensemble de la recherche intitulée « Heterocellular 3D scaffolds as biomimetic to recapitulate the tumor microenvironment of peritoneal metastases in vitro and in vivo » sur sciencedirect.com.

 

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