Une place pour Kimya sur le marché international de la fabrication additive : le point avec Pierre Antoine Pluvinage & Nicolas Morand

Nicolas Morand (gauche) et PA à Formnext -

6 mois après le lancement de son offre 360°, quelle est la suite pour Kimya ?

En Juin dernier à 3D Print Lyon, Pierre Antoine Pluvinage, Business Development Director, présentait l’offre 360° de Kimya, une offre qui a suscité l’intérêt des entreprises internationales de l’industrie et qui permet à la société de se créer une véritable place sur la scène internationale.

C’est à Formnext que Kimya fait son entrée sur le marché international, l’événement de l’industrie de la fabrication additive qui a accueilli cette année plus de 630 sociétés venant des Etats-Unis, de l’Asie et des 4 coins d’Europe.

On y retrouve Pierre Antoine Pluvinage et Nicolas Morand pour faire le point sur les activités de la société et sa vision sur le long terme.

Nicolas Morand (gauche) et PA à Formnext –

Aller au-delà de la simple offre de « matériaux » 

Pour Pierre Antoine P., « avoir le matériau idéal ne suffit pas. Il faut trouver un moyen d’aller plus loin. » C’est pourquoi, il rappelle que le but de la société est de répondre aux attentes de l’industrie en les accompagnant sur toute la chaîne de valeurs à travers leurs services (CAO – tests – production petite série – production du produit fini) afin d’avoir des pièces qui répondent aux normes des industries dans lesquelles elles s’inscrivent.

Aller plus loin implique aussi de s’ouvrir à de nouvelles technologies, afin de créer des matériaux qui répondent aux exigences des industriels. Si Kimya envisage de produire d’autres matériaux que ceux destinés aux technologies FFF sur le long terme, la société dévoile cependant 3 nouveaux matériaux pour cette technologie à Formnext: l’ABS ESD-R (rigide), l’ ABS ESD-S (souple) et le PEKK-A (amorphe).

Parlant de la différence entre les deux ESD, Nicolas Morand, RDI & Industrialization Manager, explique que l’ESD rigide (de couleur noir) est utilisé pour la fabrication d’objets très durs tandis que l’ESD souple est un matériau naturel qui permet une coloration en fonction des besoins.

L’ESD est un matériau qui protège les composants dans l’électronique mais n’est pas un conducteur. Il convient dans les environnements ATEX.

Développé en collaboration avec Arkema, Kimya mise sur le PEKK-A à cause de son ratio de cristallisation plus lente, qui produit de fait, des adhésions plus efficaces. Reconnu pour sa grande résistance aux températures élevées (260°C), c’est un matériau auquel il est possible d’apporter d’autres fonctionnalités.

Le coût peut-il être un obstacle pour avoir accès à ces matériaux ?

Pour Pierre Antoine Pluvinage, si « on utilise l’impression 3D pour les bonnes raisons, le coût ne peut certainement pas être considéré comme un obstacle» Cependant, des efforts devront toujours être fournis sur la « matière » et le « process » afin de faire face aux défauts ou effets négatifs qui peuvent survenir.

Ce que Kimya attend de Formnext ?

Equipe de Kimya à Formnext – Photo prise par 3D Adept

Dès le départ, l’aventure de Kimya commence avec une politique de développement durable. Pour parler simplement, réutiliser les déchets en matière plastique et produire des matériaux qui peuvent servir les industriels.

C’est cette vision que la société a décidé de partager à la scène internationale en marquant son entrée sur le marché allemand. En plus d’être un lieu de rencontres, Formnext est aussi l’occasion pour Kimya de comprendre de plus près le marché allemand qui sera certainement, un marché porteur pour l’entreprise en termes de ventes et de création d’emplois.

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