Les entreprises d’impression 3D qui ont gagné le « Formnext Start-up Challenge 2020 »

Press photo. Copyright_ Mesago

La sixième édition du « Formnext Start-up Challenge » souligne les développements en matière de conception automatisée, de nouveaux matériaux et de post-traitement optimisé

Des États-Unis, du Royaume-Uni à la Suisse et aux Pays-Bas, les gagnants du « Formnext Start-up Challenge » prouvent leur capacité à développer des solutions de fabrication additive abordables et faciles à mettre en œuvre.

Il y a quelques mois, lorsque Mesago a annoncé le lancement du Formnext Start-up Challenge, l’organisateur a mis l’accent sur l’ajout du « AM Ventures Impact Award » dans le cadre de cette sixième édition.

Ce prix récompense l’approche du gagnant en matière de durabilité, approche qui prendrait en compte les 17 objectifs de développement durable des Nations Unies. Les considérations environnementales (telles que l’énergie verte et la conservation des ressources) et les aspects sociaux (par exemple, l’éducation et l’égalité) jouent un rôle important à cet égard.

L’entreprise américaine Molyworks est celle qui a remporté le prix AM Ventures Impact. L’entreprise a mis au point une unité mobile combinée pour fondre de la ferraille et la transformer en poudre prête à l’emploi sur place.

La mise en place d’un moyen durable de recycler la ferraille (copeaux ou poudre usagée et composants, par exemple) dans le processus de production afin de fabriquer davantage de poudre métallique pour l’impression 3D est une priorité pour la start-up californienne. La production de métal représenterait 7 % de la consommation mondiale d’énergie. En cinq ans d’activité, l’équipe de Molyworks a mené des essais avec 21 métaux différents, dont le titane, l’acier, le nickel, l’aluminium et le cuivre, en utilisant son four de fusion mobile et son système de pulvérisation de poudre appelé Greyhound. Les résultats montrent que le système permet d’économiser beaucoup de ressources.

Il convient de noter que les développements d’autres start-ups ont également mis en lumière l’importance de nouvelles solutions tout au long de la chaîne de processus :

Contrôle externe en temps réel

Addiguru propose un système de surveillance en temps réel facile à utiliser pour la fabrication additive qui, selon elle, ne fera pas sauter la banque. Sa technologie de surveillance est indépendante du fabricant et s’intègre bien dans les unités de FA établies et nouvellement développées qui travaillent avec le métal. Il s’agit d’une caméra qui se connecte à un ordinateur externe et qui regarde le lit de poudre d’en haut. Le logiciel de la start-up américaine reconnaît automatiquement les images pertinentes et envoie les photos prises à un algorithme d’auto-apprentissage pour analyse. Celui-ci détecte alors les anomalies et en informe l’utilisateur.

Post-traitement automatisé

La start-up néerlandaise AM-FLOW a également séduit le jury avec une solution de bout en bout pour le post-traitement et sa technologie Industrie 4.0 pour le secteur de la FA. Et ce jury n’est pas le seul à avoir été séduit par leurs solutions. La start-up que vous avez certainement découverte dans notre rubrique Opinion de la Semaine a également récemment obtenu un tour d’investissement de série A de 4 millions de dollars pour poursuivre le développement de sa technologie et sa commercialisation.

Polymères à haute performance

Le prochain sur la liste est NematX AG, une start-up suisse qui a été fondée en tant que spin-off de l’ETH Zurich en 2020. Avec sa technologie « Nematic 3D Printing« , elle prévoit de lancer la prochaine génération d’impression 3D avec des polymères à haute performance et de dépasser largement les références actuelles en matière de composants d’utilisation finale correspondants. Les industries ciblées par NematX comprennent l’aérospatiale, la médecine, l’électronique et les applications industrielles dans lesquelles les pièces sont exposées à des conditions environnementales difficiles.

Logiciels de conception automatisée

Enfin, la start-up britannique TOffeeAM a mis au point un logiciel de conception automatisée qui ne nécessite rien de plus qu’un espace de conception, des conditions de fluides/matériaux et le type de performance à optimiser dans le composant en question. Il y a quelques mois, la start-up de logiciels DfAM a également levé 1,1 million d’euros pour se développer. TOffee est pertinent pour de nombreuses applications, mais a trouvé ses premiers clients dans les secteurs de l’aéronautique et de l’automobile. Parmi eux, GE Aviation, Baker Hughes et une équipe de Formule 1, qui l’utilisent pour créer des structures importantes dans la production industrielle intelligente – comme les systèmes de refroidissement pour les turbines à gaz.

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