Impression 3D dans l’alimentaire : une poudre bleue pour repérer les composants indésirables et renforcer l’hygiène dans la production

La dernière application de l’Institut technologique danois reportée était des pièces de rechange métalliques imprimées en 3D pour donner une nouvelle vie à des pompes à lait usées. L’institut de recherche fait aujourd’hui la une des journaux avec une poudre de nylon bleue pour la production par impression 3D qu’il a mise au point pour l’industrie alimentaire.

Ce matériau permettrait de détecter facilement les composants indésirables dans la production alimentaire. Approuvé pour le contact alimentaire en Europe et aux États-Unis, il répond également aux exigences de sécurité de l’industrie alimentaire.

« Nous avons constaté que l’industrie alimentaire en avait besoin et que l’impression 3D n’existait pas encore », explique Morten Lisberg Jørgensen, consultant et spécialiste de l’impression 3D à l’Institut technologique danois.

Plus de propriétés dans une même poudre pour une meilleure sécurité alimentaire

L’Institut technologique danois a déjà mis au point de la poudre de nylon détectable par les métaux, et il existe également sur le marché de la poudre bleue détectable visuellement, mais la combinaison de ces propriétés est totalement nouvelle dans le domaine de l’impression 3D à partir de poudre recyclée. La poudre mise au point par l’Institut technologique danois se compose de poudre de nylon blanc, de poudre de métal et de poudre de nylon bleu qui donne la couleur bleue recherchée dans l’industrie alimentaire, explique un communiqué de presse.

« L’ajout de la couleur bleue au nylon détectable par les métaux apporte une valeur ajoutée, car les clients peuvent facilement le voir visuellement. Il y a souvent des lignes de production où il n’y a pas de détecteur de métaux, et il est alors logique que les pièces imprimées en 3D soient bleues, de sorte qu’il est plus facile de voir dans les aliments si de petits morceaux se détachent », commente Morten Lisberg Jørgensen de l’Institut technologique danois.

La teneur en métal de la poudre permet également à un détecteur de métaux ou à un scanner à rayons X de capturer même les petits granulés d’une taille inférieure à 1×1 mm.

 En ce qui concerne les avantages hygiéniques, comme la FA permet de produire des composants presque sans joints, il y a moins d’endroits où les bactéries peuvent s’accumuler.  En même temps, cela facilite le nettoyage, car il y a moins de pièces à démonter.

Les composants imprimés en 3D par l’Institut technologique danois reçoivent également un traitement dit 3S (Super Smooth Surface), qui scelle la surface et la rend résistante à l’eau, ce qui facilite encore le nettoyage.

Avec ce matériau, l’équipe de recherche du DTI espère rendre la FA plus attrayante pour l’industrie alimentaire.

 

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Yosra K.
Passionnée de nouvelles technologies, j’ai découvert l’impression 3D à travers différentes expériences professionnelles. Consciente de l’importance de cette technologie pour les marchés d’aujourd’hui et de demain, c’est avec plaisir que je vous partage les dernières informations et analyses qui y ont trait, afin qu’à votre tour, vous puissiez en tirer profit. #Restezconnectés #3DAdept