CHU Rennes : une autre prothèse imprimée 3D sauve la vie d’un patient

De plus en plus, les médecins font usage de prothèses imprimées 3D lors de leurs interventions chirurgicales. Lundi dernier, au CHU de Rennes, une patiente de 28 ans a subi une reprise totale de hanche.

Dans le jargon médical, il s’agit simplement de remplacer une prothèse qui avait déjà été insérée une première fois sans véritablement atteindre le résultat escompté.

Cette prothèse en titane a été conçue sur une imprimante 3D high tech. @Marc Ollivier/Ouest-France

Le seul détail qui change ici est que la prothèse est imprimée 3D.

Une pièce à 8000 € dans le corps d’un patient

La prothèse a été fabriquée avec une imprimante 3D généralement utilisée dans l’industrie aéronautique et spatiale. Fabriqué en titane, la prothèse intègre un métal biocompatible particulièrement résistant.

«Il y a un long travail préparatoire » explique le professeur Denis Huten, lui aussi chirurgien orthopédiste. « Nous avons réalisé, bien en amont de l’opération, une série de scanners de la hanche de cette patiente. Les images ont ensuite été envoyées à une société spécialisée qui a imprimé en 3D la hanche et surtout la prothèse.»

L’opération a été particulièrement étudiée en amont. @Marc Ollivier/Ouest-France

Dans le cadre de cette opération aussi, les médecins affirment qu’il était possible de tout préparer à l’avance. Ils ont pu déterminer ce qu’ils allaient précisément faire dans la salle d’opération : comment et à quel moment retirer la masse osseuse pour que la prothèse soit bien placée, vérifier les angles d’insertion, etc.

Cependant, il faut noter qu’en ce qui concerne les finances, l’assurance maladie ne prend pas en charge ce type de prothèses. L’hôpital a donc pris en charge les coûts qui y sont liés.

Toujours dans le secteur médical, l’impression 3D a fait ses preuves dans une greffe de rein à Belfast. Les chirurgiens ont utilisé un modèle de rein imprimé en 3D pour effectuer une opération de greffe complexe sur une jeune mère. Ce fut une première dans l’excision complète d’un kyste rénal Bosniak 2F à partir d’un rein de donneur sans l’exigence d’une chirurgie de révision.

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