En janvier 2013, Universe Architecture, un cabinet d’architectes néerlandais, a créé un battage médiatique en Europe en annonçant qu’il allait construire un bâtiment en utilisant l’impression 3D. Cette annonce a permis de sensibiliser aux possibilités de l’impression 3D dans l’architecture et la construction. 5 ans plus tard, il existe plusieurs possibilités et des entreprises se sont déployées.
Si l’utilisation de l’impression 3D en architecture concerne plusieurs étapes du développement d’un projet, son objectif premier est de faciliter la compréhension d’un projet. En effet, même s’ils ne s’en rendent pas toujours compte, les dessins d’architectes ne se lisent pas aussi facilement qu’un livre et nécessitent une certaine expérience pour visualiser une idée en 3D à partir d’un schéma en 2D.
Le processus de base d’impression 3D d’une pièce architecturale est donc composé de 3 étapes principales :
L’identification du type de fabrication qui sera réalisé. S’agit-il d’un prototype ? D’un modèle ou d’une représentation d’une structure existante ?
Déterminer les éléments nécessaires à la fabrication de la pièce : type de machine, échelle, matériaux et finitions.
Une fois ces données établies, l’architecte doit garder à l’esprit que le modèle 3D sera soumis à certaines contraintes imposées par l’impression 3D, des ajustements seront donc appliqués en fonction des paramètres susmentionnés.
L’utilisation de l’impression 3D en architecture consiste à créer un prototype à partir duquel la construction finale d’un projet sera réalisée. Si les imprimantes 3D de bureau sont souvent largement utilisées par les architectes, il convient de noter que l’utilisation d’imprimantes 3D industrielles combinées à des équipements industriels plus performants peut conduire au développement de nouveaux produits, voire de nouveaux modèles économiques.