AMEF 2018 : Barrières et nouveaux entrants sur le marché de la fabrication additive

La 3ème édition d’AMEF (Additive Manufacturing European Forum) s’est déroulée les 23 et 24 octobre derniers à Bruxelles. Cette série de conférences née du programme européen Horizon 2020 a pour but de favoriser l’adoption des technologies de fabrication additive (FA). Organisée par AM-Motion et financée jusqu’ici par la Commission Européenne, le but de ce forum est d’accroître la proposition de valeur de l’Europe en matière de technologies de fabrication additive. Le programme européen H2020, ainsi que le forum qui s’en est créé, reposent grandement sur la communauté grandissante de la fabrication additive.

En une journée et demie, décideurs, chefs de file de l’industrie, petites et moyennes entreprises, universités, centres de recherche et de technologie et autres intervenants clés se sont réunis pour débattre des défis économiques, sociaux et techniques concernant l’adoption de la FA dans l’Union Européenne et au-delà de ses frontières.

Avant d’aborder les défis actuels de ces technologies, précisons que l’année 2017 a connu des progrès au niveau de la recherche et développement. La R&D a d’ailleurs été une priorité pour l’UE, ce qui peut expliquer l’augmentation de 20% du budget accordé aux recherches liés à la FA, la création d’associations, le lancement de nouveaux projets et les plateformes de spécialisation.

Principales barrières dans l’adoption des technologies de FA

Afin de faciliter l’utilisation de la fabrication additive par les entreprises de l’UE, une feuille de route est mise à disposition de tous les professionnels qui exploitent l’impression 3D. Seul bémol, elle ne définit pas encore clairement « qui fait quoi » dans les différentes tâches à réaliser dans l’industrie.

Un obstacle majeur qui doit encore être abordé est celui de la propriété intellectuelle et de la régulation.

L’impression 3D pourrait malheureusement permettre la modification illégitime de pièces qui n’ont pas la robustesse de l’original mais qui en intègrent l’essence, pouvant détruire ainsi la réputation d’une marque.  De plus, la réglementation actuelle permet la distribution des copies illégitimes, faisant courir ainsi le risque aux fournisseurs de services d’impression 3D que l’article imprimé soit utilisé à des fins inappropriées par l’utilisateur final.

« Il y a donc une nécessité de protéger la confidentialité de la fabrication d’une part, d’autre part, de transformer la connaissance tirée de la R&D en des solutions pratiques pour le marché. »

Communiquer ou ne pas communiquer ?

La communication est essentielle : mais la communauté ne souffre-t-elle pas d’un « trop plein d’informations » ? Les entreprises communiquent-elles de façon judicieuse ? De toutes les questions que la communauté se pose, la véritable question qui préoccupe les utilisateurs est de savoir si c’est véritablement pour nous.

Quid de la production ?

D’autre part, la production n’est pas une étape unique. Il faut encore considérer la chaîne de production dans son ensemble, du design au produit final.

Nouveaux entrants sur le marché

Toutefois, même si les défis sont encore nombreux, les innovations ont été observées principalement dans les industries automobile et aérospatiale. On note aussi une certaine croissance dans l’utilisation de la technologie pour la fabrication des biens de consommation quotidiens.

Enfin, deux nouveaux secteurs commencent à exploiter la fabrication additive : les chemins de fer et les industries de transformation.

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