Interviews avec les exécutifs d’EOS & Oerlikon
MARKUS TACKE : LA STRATÉGIE D’OERLIKON DANS SON AVENTURE EN FA ET LE MANTRA « ÉCHOUER RAPIDEMENT, ÉCHOUER SOUVENT »
Pour mieux comprendre le positionnement actuel d’Oerlikon dans l’industrie, explorer ce que l’avenir réserve au groupe et discuter de cette approche à multiples facettes dans ce métier de l’innovation, nous nous sommes assis avec le bon défenseur : Markus Tacke, CEO d’Oerlikon Surface Solutions.
EOS sur la question des coûts et sur l’intérêt d’intégrer la numérisation et l’automatisation dans un environnement de production par la FA.
Mettez deux vétérans de la fabrication additive ensemble, avec une expertise respective sur le marché commercial et économique actuel de l’industrie de la FA et le côté technologique, et vous pouvez vous attendre à une conversation sur les idées qui comptent dans le monde de la fabrication additive. Il y a quelques semaines, lors d’un café matinal, Markus Glasser, vice-président senior de la région EMEA chez EOS, et Marius Lakomiec, chef d’équipe des solutions numériques de FA chez EOS, se sont assis avec moi pour discuter de la numérisation et de l’automatisation. On peut dire que je suis passée par toute une série d’émotions ce jour-là – et je vais vous dire pourquoi ci-dessous – mais j’ai fini par admettre que l’entreprise d’impression 3D industrielle EOS fait des miracles lorsqu’il s’agit d’intégrer la numérisation et l’automatisation dans les industries les plus exigeantes qui utilisent les technologies de FA.
Interview du Mois : Une nouvelle ère de titane à faible coût pour la fabrication additive commence avec IperionX
Utilisé pour tout, des voitures aux implants médicaux, en passant par les bijoux et les échangeurs thermiques, le titane séduit par sa légèreté, sa solidité, ses propriétés stables et sa capacité à résister à la corrosion. Sa faible densité et sa grande résistance en font le matériau idéal pour un large éventail d’applications exigeantes, mais ces caractéristiques sont également celles qui le rendent difficile à traiter par les voies de fabrication conventionnelles telles que le moulage, d’où l’intérêt croissant des utilisateurs de la fabrication additive pour l’explorer. Seulement voilà, le titane souffre souvent d’une mauvaise réputation due à sa « rareté ». Si les fabricants ne disent pas explicitement qu’il est « rare », ils reconnaissent qu’il est plus rare que d’autres métaux, ce qui se traduit par un prix de vente plus élevé. Ce contexte manufacturier et économique a attiré l’attention d’Anastasios « Taso » Arima, fondateur et CEO d’IperionX, qui a fait de la revitalisation d’une industrie américaine du titane à faible coût et à faible teneur en carbone un objectif commercial clé.
Post-traitement
Le logiciel SPR-Pathfinder® de Solukon fait passer le dépoudrage des pièces imprimées en 3D au niveau supérieur
Le développement et l’amélioration des solutions d’enlèvement de poudre (communément appelé « dépoudrage ») ne reposent pas uniquement sur les machines. Un élément clé de leur fonctionnalité et de leur capacité à réaliser un travail automatisé et reproductible repose sur les capacités logicielles qu’ils exploitent. C’est en tout cas une chose que nous avons appris avec le constructeur de machines Solukon.
Comment post-traiter des pièces imprimées en 3D en résine ?
Comme dans presque tous les processus de fabrication additive, le post-traitement est une étape essentielle qui doit être réalisée pour obtenir la pièce finale imprimée en 3D avec les propriétés souhaitées dans les technologies d’impression 3D résine. Qu’il s’agisse d’impression 3D par stéréolithographie (SLA), par traitement numérique de la lumière (DLP) ou par LCD, il est parfois nécessaire d’utiliser les bons outils de post-traitement pour obtenir la pièce finale afin de dissiper l’idée fausse selon laquelle l’impression 3D résine est uniquement destinée à la production de prototypes, alors que l’impression 3D par FDM convient mieux aux pièces de production. Avec la participation de PostProcess Technologies.
Chronique de l’Invité | Où se trouve le Big Data dans la Fabrication Additive ?
L’industrie de la fabrication additive est une niche par rapport aux technologies de fabrication établies et elle doit évoluer vers un niveau de production plus élevé pour devenir plus compétitive que les technologies existantes. Le Big Data joue un rôle clé dans cette évolution. La collecte de ces données dans le domaine de la fabrication additive n’en est encore qu’à ses débuts. Dans cette chronique, Patricia van der Voort d’AM Flow partage la vision de l’entreprise sur ce que le Big Data implique pour l’industrie de la FA. Il ne s’agit en aucun cas d’un article exhaustif sur le sujet, car la définition du Big Data et le Big Data dans la FA évoluent en permanence.