Réduire le CO2 grâce à l’impression 3D ? – Un projet d’Omni3D et de l’Université technologique de Chypre

Image via Omni3D

Parmi les nombreux projets d’Omni3D, un qui attire l’attention aujourd’hui est lié à l’environnement. Omni3D et l’Université technologique de Chypre travaillent actuellement sur la réduction du CO2 dans le cadre du projet européen M-Era net.

Intitulé « La production de biocarburants en cours avec BioElectroCathodes et CO2 », le projet vise à produire de nouveaux biocatalyseurs d’électrosynthèse biologique. En plus des cathodes nouvellement créées, l’impression 3D devrait être utilisée pour fabriquer un réacteur à chicane à électrosynthèse microbienne. Ce dernier servira donc à la transformation du CO2 en biométhane et/ou en éthanol.

« Nous pensons que l’intégration d’Omni3D dans ce type de projet est l’occasion de montrer de nouvelles implémentations d’impression 3D de notre technologie. C’est aussi une tentative de reconnaissance de la responsabilité et de sensibilisation de tous les entrepreneurs au risque croissant et à la nécessité de lutter contre le réchauffement climatique. Le succès du projet dépend non seulement du travail des membres du consortium, mais aussi de la participation active des pays dont les émissions de CO2 sont importantes. En tant que représentant de la Pologne dans cet effort international, nous nous sentons particulièrement concernés parce que notre pays occupe la 21ème place dans le classement mondial des émissions de CO2 » – explique Paweł Robak, le CEO d’Omni3D Ltd.

Le réacteur à cloison à électrosynthèse microbienne

Le réacteur sert de catalyseur pour transformer le CO2 en produits organiques. Une source d’énergie externe contribue à cette transformation. Omni3D explique que les électrons proviennent de la cathode d’un système bio-électrochimique qui a été fabriqué pour permettre l’émission de réactions biologiques réductrices.

Krzysztof Kardach, le technologue principal d’OMNI3D explique : « Au cours du projet, nous développerons et testerons des matériaux thermoplastiques, qui seront ensuite utilisés pour examiner l’efficacité de l’électrosynthèse microbienne (MES). C’est la première partie. Dans la deuxième partie, l’équipe se concentrera sur le développement d’un prototype d’imprimante 3D particulièrement optimisé pour la production en série des réacteurs conçus. Le produit final du projet aidera à lutter contre la pénurie d’électricité et, plus important encore, il s’agit d’un grand avantage pour les industries émettrices de CO2 et les citoyens ordinaires. Il y aura deux avantages : moins de CO2 dans l’atmosphère, et le biogaz qui peut être utilisé dans les ménages et les véhicules comme source d’énergie avec la possibilité de le stocker. »

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