Arianespace a réussi à lancer pour la troisième fois dans l’année, Ariane 5, une fusée qui a placé trois satellites en orbite de transfert géostationnaire (GTO).
Les trois satellites en orbite de transfert géostationnaire (GTO) incluent le satellite B-SAT-4b pour l’opérateur japonais B-SAT, le satellite Galaxy 30 pour l’opérateur global Intelsat et MEV-2 (Mission Extension Vehicle) pour Space Logistics LLC, filiale intégrée de Northrop Grumman. Le premier client de MEV-2 sera le satellite Intelsat 10-02, auquel il apportera des services d’extension de mission, afin que ce dernier puisse gagner cinq années supplémentaires de fonctionnement.
Grâce au programme d’amélioration continue de la performance, le lanceur Ariane 5 a une nouvelle fois augmenté sa capacité d’emport, avec cette fois environ 85 kilos de masse de charge utile supplémentaire, grâce à l’utilisation d’une nouvelle case à équipements (VEB – Vehicle Equipment Bay) optimisée. Depuis 2016, la capacité d’emport d’Ariane 5 vers l’orbite géostationnaire a été augmentée de 300 kilos.
« Ariane 5 a donc repris du service au cœur de l’été, encore plus performante avec cette masse d’emport à nouveau optimisée et de nouvelles pièces emblématiques réalisées en impression 3D. Voir décoller cette troisième Ariane 5 de l’année, le premier vol depuis la crise du COVID, a été un moment de fierté et d’émotion rendu possible par l’implication et la volonté sans failles des équipes. Je tiens à les féliciter pour leur engagement. Je remercie aussi chaleureusement tous les ingénieurs, techniciens et compagnons d’ArianeGroup, d’Arianespace et l’ensemble de nos partenaires industriels, dont l’expertise et le talent font le succès d’Ariane depuis plus de 40 ans. Mes remerciements vont aussi aux équipes de l’ESA et du CNES, pour leur confiance et leur soutien sans cesse renouvelés » André-Hubert Roussel, CEO d’ArianeGroup mentionne.
Sur le plan technologique
De nouvelles pièces ont été produites grâce à la technologie de fusion laser sur lit de poudre. Elles avaient déjà été utilisées sur le cardan du moteur Vulcain 2 et le seront encore pour Ariane 6.
Pour ce vol, deux nouvelles pièces réalisées en ALM équipent le lanceur : un support de câbles destiné à l’étage supérieur et six corps de clapet anti-retour pour le système propulsif de ce même étage.
Les ingénieurs du service « Future Launchers Architecture » d’ArianeGroup à Brême sont en effet parvenus à qualifier, pour la première fois, l’ensemble du processus de fabrication d’éléments structuraux, alors que jusqu’à présent, seuls des composants individuels imprimés en 3D avaient été certifiés (comme c’est le cas pour les croix de cardan). Les pièces issues de ce type de fabrication sont généralement plus légères que les composants classiques, un avantage important en termes de capacité d’emport d’un lanceur.
Ce nouveau vol d’Ariane 5 a aussi été l’occasion d’utiliser pour la première fois le « Kit Autonome comme Solution Sauvegarde Vol » développé par le CNES en partenariat avec ArianeGroup. Cette première version du système, KASSAV, permet à la sauvegarde de disposer d’un système de localisation autonome du lanceur.
Au final, ce lancement est un nouveau jalon pour Arianespace qui supervise toute la chaîne d’approvisionnement industrielle, depuis l’optimisation des performances et les études correspondantes associées à la production d’un lanceur.
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