Après la fabrication additive de silicones, Lynxter se lance dans un nouveau défi : le développement de matériaux intelligents pour le secteur médical.
Dans ce projet de trois ans, le fabricant d’imprimantes 3D sera le partenaire du Pôle Léonard de Vinci, plus précisément du De Vinci Innovation Center, un centre d’expertise transdisciplinaire au sein du pôle dont les recherches passées ont permis aux étudiants d’explorer de nouvelles méthodes basées sur l’apprentissage radical, l’anti-disciplinarité et l’intelligence collective.
Le cœur de ce projet entre les deux parties sera le développement des matériaux intelligents intégrant l’électronique au coeur de la matière, une application peu conventionnelle mais qui a déjà porté des fruits dans le développement de prothèses, des exosquelettes, de la robotique.
« Le dynamisme de recherche autour de ces technologies annonce encore de grandes avancées dans les prochaines années, tant au niveau des matériaux que des applications avancées. (…) Ce partenariat donne une chance de concrétiser les travaux de jeunes doctorants dans les nombreux secteurs auxquels s’adressent ses solutions et son expertise. Premier d’une longue série de sujets étudiés dans le cadre de cette collaboration, l’exploration des « smart materials » dopés par la fabrication additive : l’impression 3D de systèmes embarquant leur électronique ainsi que des matériaux flexibles et rigides intégrant différentes fonctions mécaniques. L’ESILV et les équipes de Lynxter visent à étendre le champ des possibles et démocratiser ces approches encore nouvelles pour rendre les produits de demain plus intelligents et raisonnés » déclare Thomas Batigne, co-fondateur et président de Lynxter.
La réalité est qu’on ne peut malheureusement remédier à la perte définitive d’un membre, de mobilité, d’un sens qui laisse des traumatismes sans précédent aux personnes concernées. Pour rendre donc leur vie plus agréable, les scientifiques explorent depuis toujours des solutions qui leur donneraient plus d’indépendance. Selon Lynxter, celles-ci sont souvent partielles et non abouties d’où l’ambition d’explorer des solutions plus tangibles.
Avec le De Vinci Innovation Center, ils prendront en compte dans leurs recherches l’aspect technique et l’aspect visuel.
Dans un communiqué, la start-up explique que la création d’une structure en silicone et d’un circuit électronique glissé à l’intérieur en une seule impression permet de transformer les prothèses en parties du corps artificielles actives. Le retour d’informations est fait via le circuit électronique ; le silicone, quant à lui, permet d’être étirable, souple et adaptable à la capture d’objets.
Au niveau de l’apparence, la société explique que combiner des matériaux souples permettrait d’avoir une apparence plus proche d’un membre du corps humain et facilite l’acceptation en tant que partie du corps. Une explication qui met l’emphase sur le rôle du silicone capable de changer la texture, la couleur et la dureté.
« D’une part, nous envisageons de développer une nouvelle génération de prothèses avec des capacités de sensibilité et d’affichage grâce à une technologie souple et active afin d’offrir de nouvelles perspectives aux personnes handicapées et à la robotique. D’autre part, nous envisageons d’aider d’autres domaines de recherche grâce à différentes collaborations notamment dans la santé, l’éduction et le sport » confirme Brice Parilusyan, diplômé ESILV (promo 2021) et doctorant au DVIC, qui accompagne l’entreprise Lynxter dans cette démarche.
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