Un nouveau matériau souple, imprimable en 3D pour les orthèses et prothèses

COPSIL3D

Contrairement aux autres technologies d’impression 3D qui voient un développement croissant de nouveaux matériaux, l’impression 3D silicone est encore plus en retrait. Malgré les avantages de la technologie dans divers secteurs d’activité, particulièrement, le médical, la plupart des entreprises qui développent des matériaux pour ce procédé finissent souvent par développer des matériaux qui peuvent uniquement simuler le silicone.

Afin de proposer une large gamme de matériaux pour l’impression 3D du silicone, COP Chimie, une PME française, a formulé un matériau contact peau souple, pour des orthèses et prothèses externes imprimées en 3D.

Ce silicone au comportement rhéologique (/consistance) permettrait le dépôt couche par couche de silicone liquide sans effondrement. Selon le fabricant, la dureté et la réactivité de l’élastomère COPSIL3D peuvent être adaptées au type de structure à construire. La polymérisation, catalysée au

platine, a lieu à température ambiante une fois les deux parties mélangées dans le mixeur statique en tête d’impression. Elle peut être accélérée par un apport d’énergie (chaleur).

De même, les polymères COPSIL3D imprimés ont les mêmes caractéristiques mécaniques qu’un silicone coulé. Ils ne présentent ni retrait, ni odeur et sont compatibles avec des applications en contact avec la peau (certification ISO 10993-5). Par ailleurs, ils sont idéaux pour la fabrication de pièces flexibles présentant un design complexe ou fabriquées en petite série (prototypage).

Pour rappel, les silicones, généralement sous forme d’huiles ou d’élastomères translucides facilement colorables, sont appréciés pour leur résistance à la température, leur flexibilité, leur caractère hydrophobe et texturant, en plus de leur stabilité chimique qui les rend adaptés au milieu physiologique notamment.

Au-delà de l’impression 3D, on les retrouve dans la production de produits d’hygiène et d’entretien, joints, moules industriels ou alimentaires, revêtements (peintures), lubrifiants et graisses, prothèses, jouets, etc.

Toutefois, COP Chimie a fabriqué ce matériau avec pour objectif d’apporter une valeur ajoutée dans la fabrication additive médicale, notamment dans la vie d’un bon nombre de personnes handicapées, portant des appareillages orthopédiques au quotidien, une ambition que partage Lynxter avec ses matériaux intelligents.

Aussi, COP Chimie explique que, dans le domaine du médical, la fabrication additive de silicone permet par exemple de réaliser des dispositifs sur-mesure sans prise d’empreinte manuelle ni moulage, réduisant ainsi les temps et coûts de fabrication. Elle permet également d’inclure des vides et de varier les taux de remplissage des structures pour les alléger ou modifier leurs propriétés comme par exemple : baisser la dureté, amplifier la résilience, permettre un meilleur amortissement, ajouter de l’anisotropie à l’objet imprimé, accroitre les propriétés mécaniques, obtenir des diamètres de mailles variables, ou encore augmenter les surfaces d’échanges.

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