Un enfant de cinq ans respire à nouveau grâce à une endoprothèse biocompatible et résorbable imprimée en 3D

La bronchomalacie est causée par des anomalies du cartilage bronchique qui entraînent l’affaissement des voies respiratoires touchées pendant la respiration. Un enfant de cinq ans qui souffrait de cette maladie a récemment reçu l’implantation d’une endoprothèse biocompatible et résorbable imprimée en 3D.

Une endoprothèse est une prothèse interne conçue de manière à pouvoir être placée à l’intérieur de l’anévrisme de l’aorte abdominale.

Cette opération est le fruit d’une collaboration entre Prosilas et les médecins spécialistes en charge de l’enfant. Si vous êtes un lecteur régulier de 3D ADEPT Media, vous savez que Prosilas est un service d’impression 3D reconnu en Italie. L’entreprise utilise principalement la technologie de FA d’EOS dans ses activités et fournit ses services à de nombreux secteurs, dont l’industrie du jouet et le secteur médical.

L’utilisation de la fabrication additive pour produire des composants médicaux est toujours un défi de taille pour les spécialistes de l’industrie, car les pièces en contact direct avec le corps ou les parties vitales nécessitent une extrême prudence.

Pour réaliser cette prothèse interne, Prosilas a travaillé sur le développement d’un nouveau matériau.

« En 2017, nous avons reçu la première demande de réalisation d’une endoprothèse en polycaprolactone par un chercheur du laboratoire de l’hôpital – Bambino Gesù – à Rome. Jusque-là, nous n’avions jamais entendu parler de polycaprolactone. Nous avions foi en ce projet et nous avons décidé d’investir dans la recherche et le développement en travaillant sur les propriétés du matériau et en achetant un nouveau système de frittage entièrement dédié au projet » explique Vanna Menco, CEO de Prosilas.

L’endoprothèse imprimée 3D, biocompatible et résorbable

La fabrication de la pièce nécessite la combinaison de nouveaux matériaux dont l’hydroxyapatite et la polycaprolactone (PCL). Ce dernier est un polyester biocompatible et bioabsorbable qui reste in vivo pendant 2-3 ans avant la résorption.

L’Unité d’innovation de l’hôpital a créé les images 2D (CAT) qui ont été utilisées pour la production de l’endoprothèse.

Les opérateurs de Prosilas ont utilisé la bio-impression 3D ou impression 4D, en plus de l’impression 3D, pour permettre une transformation parfaite des matériaux pendant le processus de production.

Aucune information complémentaire n’a été fournie sur le processus de transformation et le passage de l’impression 3D à l’impression 4D. Cependant, l’expérience a été si stimulante que Vanna Menco est prête à travailler sur des projets de ce niveau dans le futur.

Cela fait déjà un mois et demi que l’opération a été effectuée sur l’enfant et jusqu’à présent, tout semble fonctionner parfaitement pour lui.

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