Modèles d’organes bio-imprimés 3D, un marché qui vaut $1,9 milliard

Actuellement, le temps d’attente moyen pour un foie est de 4 à 5 mois et de 2,5 à 3 ans pour un rein au Royaume-Uni. Malgré l’accélération de la recherche en bio-impression 3D, nous sommes encore loin du Saint Graal des organes imprimés 3D pour la transplantation.

IDTechEx, une société de recherche et de conseil, explique les raisons pour lesquelles les chercheurs et les scientifiques devraient croire en la bio-impression 3D comme technologie du futur. Intitulé « Bio-impression 3D 2018-2028 : Technologies, marchés, prévisions« , le rapport de la société présente les prévisions du marché pour 2028.

Le problème avec les organes bio-imprimés en 3D d’aujourd’hui

Aujourd’hui, les organes bio-imprimés en 3D sont limités par leur taille. Les scientifiques peuvent manipuler les cellules pour en faire des mini-organes en plaçant différents types de cellules à des endroits précis, ou même en utilisant des cellules souches et en laissant la nature suivre son cours, mais pour l’instant, ces structures sont très petites.

La raison en est simple : les scientifiques n’ont pas encore trouvé comment créer le réseau compliqué de vaisseaux sanguins au sein des organes qui sont nécessaires pour nourrir les cellules avec la nutrition et l’oxygène, 2 éléments essentiels. Au lieu de cela, la plupart des structures imprimées aujourd’hui ont soit une vascularisation très basique, ce qui n’est pas suffisant pour soutenir de gros organes, soit elles sont assez minces pour dépendre simplement des forces de diffusion.

Malgré la petite taille des tissus bio-imprimés en 3D aujourd’hui, qui les rend moins pertinents sur le plan clinique, ces structures tissulaires peuvent être utilisées à des fins de recherche. Les petits tissus qui imitent les tissus plus gros peuvent être utilisés pour tester des produits chimiques à usage humain, comme les produits pharmaceutiques. Dans les prévisions de marché sur 10 ans d’IDTechEx, nous avons prédit que les entreprises qui vendent sur ce marché capteront la majorité de la valeur de 1,9 milliard de dollars.

Un moyen d’optimiser et d’accélérer le processus de développement de médicaments

Tester des médicaments sur des organes bio-imprimés en 3D a le potentiel d’optimiser et d’accélérer le processus de développement de médicaments. Le plus grand impact sera d’éliminer les médicaments toxiques plus rapidement afin qu’ils ne se rendent pas au processus coûteux des essais cliniques. De cette façon, les ressources peuvent être concentrées sur des opportunités plus prometteuses et les volontaires humains seront exposés à des risques réduits.

Avec les modèles bio-imprimés 3D, de nouvelles voies s’ouvrent également. Par exemple, la création de mini-modèles organoïdes du cerveau, ou la modélisation de la barrière hémato-encéphalique humaine, peut aider les chercheurs à mieux comprendre le fonctionnement du cerveau et à mettre au point des médicaments pour traiter des troubles cérébraux tels que la maladie d’Alzheimer et des cancers mortels comme le glioblastome.

Il y a encore du chemin à faire pour développer des technologies de bio-impression 3D avant qu’elles ne soient prêtes à créer des organes bio-imprimés 3D pour la transplantation. IDTechEx ne prévoit pas que le marché de la médecine régénérative contribuera de manière substantielle à la valeur globale fournie par la bioimpression 3D d’ici 2028. Pour l’instant, il y a bon espoir que les modèles d’organes bio-imprimés en 3D permettront aux chercheurs de mieux comprendre la biologie humaine et les maladies, ce qui nous mènera à de meilleures thérapies.

 

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