Le matériau graphène réinventé pour servir l’industrie de l’impression 3D et bien plus

Photograph: Graphmatech

L’édition 2018 du Livre Guinness des records avait reconnu l’aérogel de graphène imprimé en 3D comme étant le matériau le plus léger du monde. En raison de sa super élasticité, sa conductivité et sa légèreté, le graphène peut améliorer les objets électroniques et les capacités des batteries. La seule chose est que malgré ces propriétés, il est difficile à utiliser à grande échelle dans l’industrie.

Le chercheur Mamoun Taher (au département de chimie de l’université d’Uppsala et CEO de la start-up Graphmatech) a développé un nouveau type de graphène.

Photograph: Graphmatech

Le problème du graphène lorsqu’il est produit à grande échelle

Il convient de noter que lorsqu’il est produit à grande échelle, les flocons ont tendance à se coller de nouveau. Par conséquent, les propriétés du matériau disparaissent et il devient plus comme du graphite.

Notre chercheur intègre des séparateurs pour résoudre ce problème. Cela a l’air tellement simple, n’est-ce-pas ? Comme leur nom l’indique, ils visent à « séparer les flocons de graphène sans dégrader leurs propriétés, de sorte que nous contrôlons le matériau », explique le chercheur.  « Le procédé a été conçu pour être respectueux de l’environnement, nous utilisons de l’eau comme solvant et pas des produits chimiques dangereux »

Une nouvelle gamme d’applications

Aujourd’hui, le matériau peut être utilisé dans l’industrie de l’électronique et des télécommunications pour éliminer la chaleur de l’électronique, ce qui permet des conceptions plus compactes, des spams plus durables et un fonctionnement plus sûr.

Le chercheur explore également l’utilisation de son nouveau matériau sur les systèmes mécaniques autolubrifiants, l’impression 3D, les contacts électriques mobiles et les super condensateurs imprimés.

« Nous ne sommes pas seulement en train de développer un matériau, mais également des procédés qui peuvent être utilisés par les producteurs de graphène et d’autres industries liées aux matériaux. Nous discutons actuellement de l’autorisation de notre procédé », explique Mamoun Taher.

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