La Course à l’impression 3D – Aurora Labs : plus grand et plus efficace ?

Après avoir amassé 5 millions de dollars en placement au prix de 0,38 $ l’action, les laboratoires Aurora ont assuré que les fonds serviront principalement à favoriser le développement de la technologie Rapid Manufacturing (TRM), une technologie qui a déjà fait ses preuves dans diverses industries dont l’industrie minière. Moins de 4 jours après cette annonce, la société australienne annonce qu’elle a prouvé l’évolutivité de la RMT en utilisant le procédé d’impression simultanée à plusieurs niveaux (MCP – Multilevel Concurrent Printing).

En effet, la société a achevé la phase actuelle de test de sa technologie, qui serait capable d’atteindre des vitesses d’impression de 113kg/jour. Ce taux est environ 55 fois supérieur à celui observé sur le marché.

Une comparaison rapide avec les solutions d’impression 3D actuelles du marché

L’entreprise explique que lorsqu’il s’agit « d’impression 3D traditionnelle », une pièce numérique (modèle 3D) est exécutée par un logiciel qui découpe la pièce numérique en une série de couches très fines. L’imprimante dépose une couche de poudre sur le lit d’impression, puis la première « tranche » de la pièce est envoyée numériquement à l’imprimante et un faisceau d’énergie (laser, e-beam ou autre) scanne la surface du lit de poudre, fondant et fusionnant la poudre selon la forme et les dimensions exactes du morceau. Ce processus est répété et la couche suivante fusionne avec la précédente, formant une partie homogène. Ce processus est répété jusqu’à ce que toutes les tranches aient été imprimées. Une fois imprimée, il reste une réplique complète de la partie numérique qui a été imprimée à partir de métal.

Cependant, dans le procédé MCP d’Aurora, plusieurs couches de poudre sont déposées en même temps. Pendant le processus de dépose de poudre, il y a une zone derrière chaque porte de poudre individuelle où l’impression peut avoir lieu (surface opérationnelle), ce qui signifie que l’impression peut avoir lieu simultanément sur ces multiples surfaces opérationnelles (impression simultanée à plusieurs niveaux). En utilisant un certain nombre d’options, l’impression MCP peut être beaucoup plus rapide que les procédés d’impression 3D traditionnels.

Cette comparaison attire également l’attention sur le fait que, plus le marché se développe, plus les premières technologies d’impression 3D sont désormais considérées comme « traditionnelles ». C’est assez drôle quand on sait qu’on les compare toutes à des procédés de fabrication traditionnels. Quoi qu’il en soit, le potentiel de cette technologie montre qu’Aurora Labs ne fait pas que grandir, l’entreprise fournit les meilleures ressources pour se distinguer dans cette course à la « meilleure technologie d’impression 3D », et elle le fait assez bien. Nous sommes impatients de voir les applications réalisées sur base du procédé MCP.

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