Défi Purmundus : Les concurrents explorent le potentiel de la FA sous la devise « Géométrie et matériau en harmonie » (1ère partie)

L’édition 2020 du Purmundus Challenge révèle les idées inégalées d’esprits créatifs qui ont exploré le potentiel des technologies d’impression 3D et 4D. Pour cette édition 2020, des participants de 13 pays sur les 5 continents s’affrontent sous la devise « Géométrie et matière en harmonie« .

Au total, 35 finalistes ont désormais une chance de remporter le trophée du Purmundus Challenge. Le jury de ce concours appréciera chaque création en termes d’utilisation, d’économie et d’esthétique ainsi que le design lui-même et l’innovation.

Les gagnants recevront leur prix le 11 novembre 2020 (prix d’une valeur totale de 30 000 euros). En attendant, à partir d’aujourd’hui, nous allons publier les créations de chacun des 35 finalistes :

Des talons en forme de squelette de Nadin Ram

Nadin Ram a collaboré avec l’Institut israélien des métaux, le Technion pour la fabrication de cette paire de talons en titane.

« Le « look squelette » de ma collection de chaussures à talons accentue vraiment mon fantasme de « naître en talons » car ils font partie intégrante du corps d’une femme. Ma collection utilise des structures anatomiques et minimales qui sont imprimées en titane dans le but de « soulever » et de maintenir le pied dans une position de talon élevé. Ce qui relie le pied à un squelette en titane est une « empreinte anatomique » d’un polymère imprimé qui est transparent pour le pied humain. La « semelle sur mesure » est séparée mécaniquement du squelette en titane qui peut être remplacé et échangé contre différentes couleurs, textures ou personnalisations dans le sens d’un toucher doux et dur », a déclaré Nadin Ram.

Les talons sont produits sur un système de fusion par faisceau d’électrons SYS, utilisant du titane Ti-6AI-4V et du PLA polymère.

Bras robotique MX3D

La société d’impression 3D MX3D a imprimé 3D un bras de robot industriel optimisé, conçu par des ingénieurs d’Altair et un robot fourni par ABB. Le projet a été dévoilé l’année dernière à Formnext 2019. Pour rappel, le bras du robot est entièrement imprimé en 3D dans de l’acier inoxydable en utilisant une version avancée de la technologie WAAM de MX3D. Cette technologie comporte un traitement géométrique avancé qui permet d’imprimer des géométries organiques complexes à la verticale.

Le légendaire Vish dans l’industrie de l’impression 3D alimentaire

La start-up Legendary Vish, qui s’est donnée pour mission de promouvoir des alternatives végétaliennes au saumon et au thon, compétit avec ses poissons et sushis imprimés en 3D et fabriqués à partir de protéines végétales telles que des champignons ou des algues.

Eva, le mobilier aquaponique moderne

Conçue par François Hurtaud, Eva trouve sa place dans les restaurants, les hôtels, les écoles ou les bureaux. C’est un gage de fraîcheur, un lieu de rassemblement, une source de lumière pleine de vie.

Elle a été conçue pour que les différentes parties s’emboîtent les unes dans les autres et laissent la gravité faire le travail, sans outils. Le jardin et l’aquarium partagent une source de lumière commune, flottant au cœur même du produit. La finition givrée combinée aux facettes extrudées permet d’optimiser la diffusion de la lumière. Imitant un environnement naturel, la lumière s’allume et s’éteint doucement à l’aube et au crépuscule.

Le mobilier est livré avec une application qui permet à l’utilisateur de contrôler, de temporiser et d’automatiser la pompe à eau, la pompe à air et l’éclairage. Par défaut, afin d’imiter un environnement naturel, la lumière s’allume et s’éteint doucement à l’aube et au crépuscule. Les données obtenues par des capteurs tels que la température, l’humidité, le pH et la lumière aident l’utilisateur à surveiller son activité.

Le choix d’une finition givrée répond à deux objectifs. Le premier est que le poisson et la plante apprécient une intimité subtile. Le second est que la texture délicate combinée aux facettes extrudées améliore la diffusion de la lumière. La faune et la flore ainsi que leurs observateurs bénéficient d’un éclairage homogène.

Tabouret de méduse, VIADESCON Designkonzeption & -beratung I Rico Knöll

Dans sa structure organique, le tabouret de bar Jellyfish s’appuie sur les avantages de l’impression 3D : la large base ne permet pas à la chaise de basculer et nécessite des connexions sans faille dans les entretoises de la structure de support. Dans la partie supérieure, les entretoises croisées s’appuient sur la structure stable de la couche en impression 3D, qui fusionne les entretoises individuelles au centre les unes dans les autres tout en les laissant apparaître individuellement. Pour le matériau, il faut utiliser un filament 3D fabriqué à partir de plastique océanique recyclé – on peut déjà obtenir un filament en PEHD, dont la stabilité dimensionnelle et les propriétés conviendraient très bien à la production.

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