Comment Linde optimise les pièces imprimées 3D en aluminium de Liebherr-Aerospace Toulouse SAS

Dans le cadre d’un projet collaboratif chez Liebherr-Aerospace Toulouse SAS, Linde a pu optimiser les avantages de la fabrication additive (FA) pour les composants en aluminium des avions. La société d’ingénierie et de gaz industriels fournit à l’industrie de la FA sa technologie d’analyse des gaz de solution de précision ADDvance® O2, une technologie qui assure l’intégrité des poudres métalliques pour la fabrication additive.

Liebherr-Aerospace Toulouse SAS a récemment décidé d’ajouter la technologie de FA à ses procédés de fabrication. Le fabricant de pièces pour l’industrie aérospatiale a installé sa première imprimante à métaux dans son centre de fabrication de Campas en France et a réalisé lors des premiers essais que les niveaux d’oxygène fluctuaient pendant le processus d’impression. En conséquence, ils ont obtenu une mauvaise qualité des pièces imprimées en alliages d’aluminium.

Avec la technologie de Linde, ils ont pu contrôler l’atmosphère gazeuse. Pour rappel, Pierre Forêt, responsable de l’unité de FA chez Linde, a expliqué dans une interview que « la solution de stockage fonctionne avec une fonction de contrôle et de surveillance de l’humidité qui permet de mesurer en continu les niveaux d’humidité. Il libère une grande quantité de gaz de purge dès que les portes sont fermées pour éliminer rapidement l’humidité de l’air. Il applique ensuite un flux de gaz plus faible afin d’assurer un niveau d’humidité constamment bas.  Il n’y a donc pas de perte de qualité. »

Après la purge de l’atmosphère dans la chambre de l’imprimante de FA, des impuretés peuvent rester présentes en raison d’une purge incomplète, via des connexions lâches ou dans la poudre métallique elle-même. Même de très faibles variations de la teneur en oxygène peuvent altérer les propriétés mécaniques ou chimiques des alliages sensibles à l’oxygène comme le titane ou l’aluminium et peuvent affecter la composition du produit final, entraînant des caractéristiques physiques négatives comme la décoloration et même une faible résistance à la fatigue.

« Nous savons que la pureté du gaz pendant la fusion a un impact direct sur les propriétés mécaniques et métallurgiques que nous pouvons espérer obtenir, en particulier avec les alliages d’aluminium. Nous avions donc besoin d’une solution dédiée pour nous aider à améliorer le contrôle de l’atmosphère dans l’imprimante », explique Frédéric Letrange, chef de projet de FA chez Liebherr-Aerospace Toulouse. « Après avoir examiné les différents systèmes de mesure et de contrôle de l’oxygène disponibles sur le marché, il nous est rapidement apparu que la précision d’ADDvance O2 était la plus mature et qu’il était donc naturel pour nous d’étendre notre partenariat avec Linde dans le domaine de la fabrication additive ».

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