Au cours des prochains mois ou années, nous allons intégrer et conserver plusieurs nouvelles habitudes pour nous protéger et protéger les autres du Coronavirus ou de tout autre virus. Si les mesures d’hygiène sont plus faciles à suivre, les choses se compliquent lorsqu’il s’agit de distanciation sociale.
Dans cette veine, la créatrice de mode Wipprecht a eu l’idée de la Robe « Proximity », une robe imprimée en 3D conçue pour la distanciation sociale. Cependant, bien que l’idée soit originale, la robe ne peut pas être portée par tout le monde et à tout moment.
PrintPlace en revanche, un bureau belge de services d’impression 3D, a eu une approche différente de la question. L’entreprise à collaboré avec une autre entreprise Maggy, pour développer un petit dispositif portable qui aide son porteur à maintenir une distance sociale tout en préservant ses données.
Nommé Maggy, l’appareil fonctionne très simplement : une fois porté, il vibre et produit un son lorsque les gens se rapprochent les uns des autres. Pour diverses raisons, l’appareil portable peut également s’appuyer sur plusieurs applications mobiles optionnelles :
« Les puces Bluetooth standard des smartphones ont une précision d’environ 1 à 2 mètres, tandis que Maggy contient des puces Bluetooth 5.1 et 5.2 de pointe, caractérisées par une précision d’environ 10 à 15 centimètres.
D’autre part, un appareil portable a l’avantage d’être sûr : aucun enregistrement n’est nécessaire et aucune donnée utilisateur n’est sauvegardée. Il suffit de remettre l’appareil aux employés ou aux visiteurs et ils sont prêts à partir. Enfin, Maggy contient une batterie rechargeable dont la durée de vie peut aller jusqu’à cinq jours consécutifs. Un certain nombre de grandes entreprises belges et de multinationales ont manifesté un grand intérêt pour cette solution », a expliqué PrintPlace dans un communiqué de presse.
D’un point de vue technique, la start-up belge s’est appuyée sur l’impression 3D SLS pour la liberté de production et la capacité de la technologie à réaliser des géométries internes complexes, un fini de surface lisse, des pièces détaillées mais rigides.
De plus, pour accélérer la production, l’entreprise s’est associée à Sinterit pour réaliser une production en petites séries et fournir un produit final abordable et de qualité à ses clients. Ce partenariat arrive à point nommé, car le fabricant de Lisa 2 a récemment élargi le champ de ses activités avec le lancement d’un centre d’impression 3D.
« De plus en plus d’entreprises se tournent vers la technologie d’impression 3D SLS », explique Maxime Polesello, CEO de Sinterit. – L’impression 3D SLS est encore une branche émergente de la fabrication additive, avec peu d’acteurs. Jusqu’à présent, les entreprises ou les particuliers qui souhaitaient tester cette technologie avancée avaient deux options : envoyer des fichiers à l’un des centres de service ou directement au fabricant d’imprimantes. Nous ne faisons que rendre la seconde option plus pratique et plus centrée sur l’utilisateur », ajoute M. Polesello.
Le résultat de cette collaboration parle de lui-même : il y a un intérêt croissant pour Maggy car les entreprises veulent de plus en plus utiliser le produit sur leur lieu de travail.
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