Susie Robinson avait 20 ans lorsque la voiture qu’elle conduisait a quitté la route et percuté un arbre un soir en 1989. Ce malheureux événement lui a laissé de nombreuses séquelles dont une mâchoire fracassée.
Au cours des 15 dernières années, elle a subi une dizaine d’interventions chirurgicales pour réparer les dégâts. Cependant, aucune de ces procédures n’avait réussi à apporter une solution durable.
Des implants dentaires lui avaient été installés pour soutenir ses fausses dents. Après une nouvelle détérioration de sa mâchoire et une énième opération non concluante, le docteur George Dimitroulis lui propose en septembre 2016 une alternative nouvelle et peu orthodoxe dans le milieu médical.
Il s’agit d’utiliser l’impression 3D pour concevoir un implant en titane sur mesure. L’implant installé servira de support sur lequel seront fixées des fausses dents en attendant la reconstitution des os de la mâchoire de Susie Robinson.
Suite à l’accord de Susie, le Dr George Dimitroulis réalise avec succès cette opération qui a duré une heure.
Moins d’une semaine plus tard, Susie R. retrouve une « bouche normale », pour la première fois depuis 30 ans. Pour elle, c’est comme si elle avait oublié de mettre son dentier.
Le chirurgien voit en l’impression 3D une innovation qui permettra à ses confrères de gagner en précision et en temps durant leurs opérations. Selon lui, les professions médicales et dentaires sont assez conservatrices. De fait, un mur est souvent dressé face à une technologie qui menace les pratiques existantes.
Son plus grand défi aujourd’hui est de convaincre les chirurgiens et les dentistes que l’impression 3D n’est pas le gadget unique pour une maladie rare, mais qu’en fait, il y a quelque chose qui pourrait bien changer la donne et apporter des solutions face aux nombreuses difficultés rencontrées dans la profession.
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