La police d’Abu Dhabi a récemment lancé une initiative d’impression 3D pour aider à résoudre les crimes dans leur région. L’annonce n’est pas vraiment une surprise quand on sait combien le pays est prêt à investir dans la technologie.
Selon la WAM (agence de presse officielle des Emirats arabes unis (EAU), également connue sous le nom de WAM), la police d’Abu Dhabi utilisera la technologie dans plusieurs domaines, « y compris le traitement des preuves dans le processus d’enquête et dans les tribunaux, dans la formation et la fabrication de matériel de services à la clientèle, pour assurer la poursuite efficace de leur travail. »
Police d’Abu Dhabi manipulant des modèles imprimés en 3D. Photo via WAM
Le brigadier Abdulrahman Al Hammadi, directeur de l’administration des preuves criminelles, a souligné « l’importance de suivre les dernières avancées scientifiques et technologiques dans les domaines de la sécurité et des enquêtes criminelles pour améliorer leur efficacité tout en notant que l’équipe de travail a imprimé 3D plusieurs échantillons, qui peuvent être utiles dans la formation de munitions, et des fragments d’os, qui peuvent également être utilisés à l’avenir. Cette technologie peut aider à obtenir justice sans avoir à utiliser des preuves originales et à nuire aux sentiments des familles des victimes ».
Photo via WAM
Des bâtiments imprimés en 3D aux millions de startups spécialisées dans la technologie de l’impression 3D, les Emirats Arabes Unis entendent devenir un leader dans les technologies de pointe. Plusieurs activités ont déjà été entreprises à cet égard : le pays a choisi GE comme partenaire financier lors du lancement de son Sommet mondial sur la fabrication et l’industrialisation (GMIS), l’impression 3D étant au centre de ce sommet. En outre, Autodesk a investi 100 millions de dollars dans un large éventail de startups via le fonds Spark.
L’impression 3D, une arme contre les crimes ?
Les EAU suivent les étapes de la police de Hong Kong dans ce domaine. En effet, la police de Hong Kong a fabriqué des modèles 3D qui fournissent une visualisation plus concrète des situations et des environnements spécifiques dans lesquels les crimes ont eu lieu. Ces modèles permettent aux juges de mieux comprendre le contexte d’une scène de crime et les détails du témoignage des témoins peuvent être facilement vérifiés et examinés.
Jusqu’ici on a entendu parler de l’utilisation de l’impression 3D dans la résolution des crimes dans les pays non-Européens…A quand les premiers pas de la technologie dans ce secteur d’activité en Europe ?
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