La musique du compositeur Harry Stafylakis est décrite comme « un amalgame de la tradition musicale classique et de l’âme et de la crasse du heavy metal ». L’intégration de l’impression 3D créera un nouveau son qui amènera les concerts à un autre niveau.
Le 4 novembre, au Musée de l’aviation et de l’espace du Canada, l’Orchestre symphonique d’Ottawa lancera sa nouvelle saison.
Dans le cadre du spectacle, les participants découvriront une performance consacrée au gagnant de la compétition nationale d’instruments de musique imprimés en 3D de l’orchestre. Cette compétition vise à favoriser l’amélioration des instruments utilisés par les musiciens et les problèmes qu’ils pourraient avoir dans leur utilisation.
En plus des instruments améliorés, le projet 3D String Theory permet aux musiciens d’explorer de nouvelles possibilités de création de sons grâce aux nouvelles technologies.
« Au lieu de se contenter d’un instrument petit, moyen et grand, il est possible de fabriquer la taille exacte dont une personne a besoin. De la même manière, une personne plus grande pourrait faire fabriquer un violon un peu plus grand », a déclaré Frank Defalco, directeur de Canada Makes pour mettre en avant l’avantage de la personnalisation en utilisation l’impression 3D.
Huit instruments seront imprimés en 3D: deux altos, quatre violons et deux violoncelle da spallas.
Le premier test d’un violon imprimé en 3D par Mary-Elizabeth Brown, OSO Concertmaster, démontre un son très différent du son qu’elle a l’habitude de faire avec son violon italien du 8ème siècle.
« C’était un autre type d’âme, dit Brown. J’ai eu l’impression que si je passais un peu de temps avec [cet instrument], je ne pourrais peut-être pas recréer les sons de mon instrument italien, mais trouver une large gamme de couleurs qui me permettrait de m’exprimer. »
Enfin, il convient de noter que ces fabricants ont l’intention de créer leurs nouveaux instruments en utilisant des imprimantes 3D à faible coût. Pour obtenir de nouveaux sons, le choix des matériaux sera crucial dans la production de ces nouveaux instruments. En effet, l’impression 3D nécessite souvent l’utilisation de matériaux tels que les plastiques, les métaux et les polymères. Cependant, dans ce cas, les musiciens sont plus attirés par la résonance du bois.
« Je pense qu’il n’y a probablement rien de mieux que le bois dans certaines [conditions] », admet Frank Defalco, directeur de Canada Makes, un réseau national de groupes privés, publics, universitaires et sans but lucratif voué à la promotion de la fabrication additive au Canada. « S’il y a des matériaux qui peuvent s’approcher des niveaux de bois, je suis sûr qu’ils se rapprochent [de l’utilisation] des polymères. »
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