Les visiteurs du pavillon de l’Italie à l’Expo 2020 de Dubaï ont eu l’occasion d’apprécier une réplique imprimée en 3D de la célèbre sculpture de David de Michel-Ange. C’est la deuxième fois que des artistes réalisent une reproduction de David de Michel-Ange en utilisant l’impression 3D. La première fois, l’œuvre d’art avait été réalisée par l’artiste Andrea Salvatori.

Il n’est pas facile de créer une réplique exacte du David, notamment en raison de la taille de l’original, qui mesure plus de sept mètres de haut et pèse plus de cinq tonnes. C’est pourquoi les professionnels ont utilisé deux technologies Hexagon, un scanner à lumière structurée AICON StereoScan neo et un Leica Absolute Tracker avec scanner à main, pour obtenir une précision sans compromettre l’échelle.

En effet, le laser tracker, qui est normalement destiné à mesurer des composants aérospatiaux de précision, peut fournir une grande précision sur de grandes surfaces, tandis que le scanner à lumière structurée assure une résolution plus élevée lorsqu’il se concentre sur de petites surfaces. Il se trouve que cet outil convient parfaitement aux éléments de la sculpture tels que le visage et les mains.

D’un point de vue technique, Hexagon rapporte qu’une distance de 80 cm était nécessaire entre le scanner et la statue pour obtenir des détails optimaux. Cela s’est avéré particulièrement délicat lorsqu’il s’agissait de capturer des parties complexes. De plus, étant donné la hauteur du David, les scanners devaient être montés sur un escalier et soulevés, après quoi l’équipe analysait l’image pour vérifier la résolution et la précision, et recommençait si nécessaire.

Après l’apparition du David à l’Expo, le jumeau numérique créé par le processus de numérisation sera analysé pour en tirer des enseignements supplémentaires. Les détails extraordinaires des données révèlent, par exemple, les effets des pluies acides, de la poussière, et même les traces des différents outils utilisés pour le créer. Ces informations peuvent être utilisées par les experts et les restaurateurs pour préserver la sculpture originale de David, et d’autres pièces d’art emblématiques, en anticipant et en prévenant leur dégradation.

Il est également reconnu qu’il pourrait y avoir des opportunités pour des scans futurs plus précis du David et d’autres pièces d’art emblématiques. Ce dernier projet fait suite à un projet similaire mené à bien par l’université de Stanford en 1999, qui avait nécessité un mois et 22 personnes pour réaliser un scan de moindre résolution. Avec les progrès de la technologie, on espère pouvoir atteindre un niveau de détail encore plus élevé.

« La numérisation du David a présenté un certain nombre de défis », explique Cesare Cassani, responsable des technologies d’automatisation et des systèmes portables de la division Manufacturing Intelligence d’Hexagon. « Non seulement l’échelle était énorme, mais les contraintes de temps étaient également serrées, et nous avons dû surmonter un certain nombre d’obstacles au fur et à mesure. Des parties spécifiques telles que l’intérieur des mains et le dessous du bras plié, par exemple, se sont révélées particulièrement difficiles, de même que la capture de toutes les bosses et imperfections que le David a subies au fil des ans. »

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