Ma Yihe, fondateur de WinSun pense que la technologie d’impression 3D de son entreprise pourrait construire le fameux mur frontalier de Donald Trump à bon prix et en peu de temps, deux conditions qui plairaient à l’acheteur.
On l’entend affirmer dans un entretien : « Donald Trump pourrait construire son mur beaucoup moins cher et en moins d’un an. Nous pourrions certainement le faire. Peut-être à environ 60 pour cent du coût projeté et trois à quatre fois plus rapidement. »
Sur un sujet aussi controversé, on ne peut que saluer le potentiel de la société de construction d’impression 3D chinoise. Elle est reconnue comme leader dans ce domaine et célèbre pour les titres qu’elle a gagnés grâce à ses réalisations telles les cours traditionnelles chinoises ou encore les toilettes publiques.
Son secret serait une imprimante 3D d’une longueur de 40 mètres, une largeur de 10 mètres et une hauteur de 6,6 mètres. 100 personnes ont été formées pour l’utiliser et 129 brevets internationaux protègent ses pièces.
Si elle est capable de construire des structures basées sur des plans d’architecture traditionnels ou des modèles 3D, la société affirme avoir développé une encre d’impression 3D spécialisée à partir de matériaux 100% recyclés provenant de déchets industriels et de construction.
Par ailleurs, des accords commerciaux puissants avec Al Mobty Contracting Co., et l’Arabie Saoudite ne feront que jouer en sa faveur dans cette course pour la construction du mur de Trump.
Pour faire preuve de la qualité des ses constructions, la société vient de déménager dans un immeuble 5 étages qu’elle a elle-même imprimé 3D. De quoi répondre aux interrogations des sceptiques.