Je suis récemment tombée sur une nouvelle entreprise qui développe une solution qui m’a intriguée : L’impression 3D SLS PEKK. Jusqu’à présent, l’utilisation de ce matériau thermoplastique haute performance a été largement associée à l’impression 3D FDM, pour des raisons évidentes : outre sa maturité, l’impression 3D FDM peut atteindre des températures très élevées pendant la phase d’extrusion/de dépôt de matériau, ce qui est crucial pour traiter des matériaux haute performance.
Verne Additive Manufacturing Labs (aka Verne AM Labs ou Verne) développe une imprimante 3D SLS capable de traiter le PEKK. S’appuyant sur une équipe qui cumule plus de 30 ans d’expérience dans le domaine de la fabrication additive, la société récemment créée (2024) cible les laboratoires et les équipementiers avec sa solution appelée STROM.
La société explique que « l’un des principaux obstacles à l’adoption de nouvelles technologies a toujours été le facteur économique. Une imprimante SLS standard, souvent pour de bonnes raisons, coûte en moyenne des dizaines de fois plus chère qu’une imprimante FDM équivalente, et il en va de même pour les imprimantes de frittage laser à haute température, ce qui rend l’investissement initial prohibitif pour de nombreux centres de recherche et équipementiers. Si on ajoute à cela le coût de la poudre elle-même et le fait que les seules imprimantes SLS capables d’imprimer du PEKK ont actuellement des volumes bien supérieurs à 80 litres, il est facile de comprendre pourquoi la plupart des utilisateurs optent pour des solutions FDM« .
Verne STROM
Même si elle promet d’être abordable, aucune information n’a encore été communiquée concernant le prix de cette imprimante 3D SLS. Nous savons toutefois qu’elle peut être accompagnée d’un système de tamisage, de mélange et de transfert de poudre appelé SM-1.
Les principales caractéristiques de la machine sont les suivantes : une chambre de fabrication pouvant atteindre 380°C, un laser CO2 de 40W, une focalisation par lentille Theta (avec une configuration laser à fibre disponible en option), une taille de fabrication de 220 x 250 x 400 mm (8,7 x 9,8 x 15,7 in), un taux de fabrication pouvant atteindre 2 L/h – 35 mm/h – 1,4 in/h ou encore des stratégies de balayage et une gestion de la puissance du laser améliorées par l’IA.
Je suis très curieux d’en savoir plus sur les capacités de cette machine. En attendant, je garderai un œil sur leur feuille de route de développement.
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