Meat & Livestock Australia (MLA), une organisation à but non lucratif a utilisé une imprimante 3D de ByFlow pour créer des formes complexes de morceaux de viande. ByFlow est en effet une société qui propose des imprimantes 3D sécurisées pour l’alimentation.
L’équipe de MLA n’est pas encore très célèbre mais cela ne saurait tarder car les chefs proposent la préparation d’un repas à cinq plats à l’aide de cette imprimante.
Les fleurs comestibles, les morceaux de tapioca aux saveurs de calmars et les frottis d’avocat complètent les éléments de bœuf imprimés en 3D.
Il est en effet possible de transformer les coupes dites « secondaires » de viande de bœuf en denrées alimentaires à souhait. C’est en tout cas l’ambition que se donne MLA qui veut mettre ces aliments au profit des agriculteurs.
La réalité est qu’un tiers de chaque animal est utilisé comme garniture de hamburger de faible valeur. En imprimant 3D, on lui rajoute de la valeur tout en augmentant les opportunités de vente pour les agriculteurs.
« C’est réel; cela se produit maintenant « , a déclaré Michael Lee, mécano-amical de Food Manager. « Nous ne disons pas que cette technologie remplacera toutes les saucisses et les steaks, mais qu’à certaines occasions, la viande 3D imprimée sera disponible et parfois préférable. »
Par ailleurs, les végétariens ne sont pas en reste. Pour MLA & ByFlow, les matières « bio-synthétisées » non organiques issues d’une boîte de Pétri à partir de chaînes de peptides peuvent également être imprimées en 3D.
Le coût aussi y trouve son compte. Si le bifteck australien s’élève jusqu’à 50 AUD par kilo (33.74€) à l’exportation, Lee pense facturer jusqu’à 300 AUD par kilo (202.44€) pour une viande imprimée en 3D.
« Les gens veulent certainement des ingrédients alimentaires naturels (dans la cartouche) sans additifs ». Frits Hoff, ByFlow business development manager garde cependant bon espoir car les protéines de viande seraient mieux adaptées aux personnes âgées qui ont de plus en plus des difficultés à mâcher.