Sprybuild, un nouveau venu sur le marché de la FA, met fin au mode furtif avec le lancement d’une imprimante 3D SLA. La machine intégrerait un processus breveté de fabrication en continu sur un tapis roulant et une interface optique rigide – garantissant la qualité de chaque impression.
Pour les utilisateurs en production, ces avancées signifient des réductions significatives de l’encombrement des fermes d’impression, du nombre d’opérateurs hautement qualifiés et des coûts de production, indique la société – trois obstacles majeurs qui ont ralenti l’adoption de l’impression 3D.
Caractéristiques principales
Contrairement aux autres imprimantes 3D à résine, la machine de Sprybuild est équipée d’un tapis roulant au lieu d’une plateforme de construction. Cette bande métallique se déplace à un angle aigu par rapport à la projection DLP et présente un degré remarquablement élevé de stabilisation de la surface, grâce à l’utilisation d’un système magnétique breveté à la fois efficace et simple. En outre, elle offre une fonction de libération automatique des pièces imprimées qui élimine pratiquement les temps d’arrêt de l’imprimante, explique Sprybuild.
De plus, la technologie de Sprybuild met en œuvre une interface optique solide, permettant un processus de construction continu similaire, mais distinct, de la technologie CLIP développée par Carbon3D. Le défi était double : éliminer le besoin d’inhiber la résine près de l’interface et, en même temps, créer des « zones mortes » où la résine pourrait rester liquide. Ces zones sont cruciales pour assurer un flux régulier de résine dans la zone d’impression, un facteur clé pour obtenir une impression à grande vitesse. L’ingéniosité de Sprybuild a permis de mettre au point une interface qui répond à ces exigences, en assurant un flux de résine suffisant et en ne durcissant que là où c’est nécessaire.
« Nous avons été les premiers à mettre au point un procédé unique de fabrication en continu qui élimine les inhibitions de la résine par l’oxygène ou la lumière et qui prend en charge une grande variété de résines UV tierces. Dans un prototype récent, nous avons obtenu une impression stable et de qualité de modèles dentaires à une vitesse de 55 mm/min (couche de 100 microns), avec la possibilité d’atteindre 150 mm/min. Cette vitesse est au moins 20 fois supérieure à celle d’une imprimante 3D résine commerciale moyenne (~2,5 mm/min) et est vraiment remarquable ! » note Sprybuild.
Outre la vitesse accrue, l’imprimante 3D permettrait de réduire les coûts grâce à l’automatisation et à l’utilisation de résines UV largement disponibles. Sans oublier que l’automatisation du tranchage, de l’imbrication et de l’unité de post-traitement faciliterait la gestion de la complexité du processus d’impression.
L’imprimante 3D SLA serait idéale pour les modèles dentaires, les semelles de chaussures et les semelles orthopédiques, les montures de lunettes et les accessoires de mode, les appareils auditifs, les composants prothétiques, les moules imprimés et les modèles combustibles pour le moulage de précision.
Sprybuild vise à poursuivre le développement de sa technologie par le biais de projets pilotes et invite les partenaires, les investisseurs et les fabricants à se joindre à elle dans ce qui pourrait être un nouveau chapitre pour l’impression 3D SLA.
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