L’année dernière, Kongsberg Ferrotech, Equinor, SINTEF, et Gassco ont uni leurs forces pour développer des technologies d’impression 3D pour la réparation et la maintenance des équipements sous-marins. Les partenaires, qui sont respectivement spécialisés dans la robotique, l’énergie, la recherche et le gaz, sont convaincus que la FA pour l’extension de la durée de vie des actifs sous-marins, peut avoir de grands avantages financiers et environnementaux pour les actifs sous-marins installés et futurs. Le projet d’impression 3D robotisée contribue ainsi à la transition énergétique et est soutenu par le Conseil de la recherche de Norvège.
Jusqu’à présent, l’équipe a identifié plusieurs applications telles que la réparation de fissures, de bosses et le remplacement de matériaux perdus, pour lesquelles la FA pourrait jouer un rôle crucial par rapport aux processus de fabrication traditionnels. L’objectif de l’équipe est d’être en mesure d’exploiter la FA in-situ pour la réparation de pièces métalliques. Elle cherche actuellement à qualifier la FA pour la réparation des fissures et des bosses.
Le projet a été bien accueilli par l’industrie et a suscité l’intérêt d’une autre société énergétique, Shell, qui a décidé de rejoindre le consortium.
« Nous sommes heureux de faire partie d’un développement passionnant. Lorsque nous avons découvert ce projet conjoint de l’industrie, nous avons réalisé que les méthodes de réparation avaient de nombreuses applications au sein des opérations globales de Shell. Cette technologie présente un grand intérêt pour Shell et s’intègre parfaitement dans notre portefeuille de technologies de pointe en matière de robotique sous-marine et d’impression 3D. Nous nous réjouissons d’une collaboration étroite avec nos partenaires industriels », déclare Angeline Goh, responsable de la technologie d’impression 3D chez Shell.
La FA sera intégrée dans les robots d’inspection, de réparation et de maintenance (IMR) de Kongsberg Ferrotech. Dans le processus de réparation, un environnement sec est créé pour offrir des réparations documentées de haute qualité sans perturber les opérations en cours.
« Nous sommes ravis d’accueillir Shell dans l’équipe et considérons leur décision comme une reconnaissance importante du potentiel représenté par notre technologie. Avec un autre partenaire mondial à bord, nous sommes en mesure d’adapter notre technologie à un vaste marché mondial. Avec nos partenaires, nous nous préparons maintenant à réaliser le premier test au monde de réparations par impression 3D dans des espaces océaniques exigeants », déclare Torgeir Bræin, directeur technique de Kongsberg Ferrotech.
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