Les guitares imprimées en 3D font partie de ces applications excitantes que nous pouvons voir dans cette industrie. Le simple fait de voir une guitare vous fait simplement imaginer danser sur la musique qu’elle peut produire. C’est exactement ce que Sandvik fait ressentir à l’industrie aujourd’hui et ce qui apporte ce sentiment particulier est le fait que le groupe d’ingénierie a profité de sa technologie de FA métallique et des matériaux spécifiques pour réaliser cette application.
« Nous devions concevoir une guitare qui soit indestructible de toutes les façons possibles », explique Henrik Loikkkanen, développeur de procédés d’usinage chez Sandvik Coromant. « Le défi technique était cette articulation critique entre le manche et le corps qui se fend d’habitude sur une guitare. »
Pour surmonter ce défi, les ingénieurs de Sandvik ont décidé d’enlever l’articulation entre le cou et le corps, mais la précision restait essentielle. L’équipe a donc utilisé un logiciel de simulation pour prédire les distorsions possibles qui auraient pu se produire au niveau du manche et du cou. Par la suite, ils ont expérimenté quelque chose de nouveau dans le processus de fabrication d’une guitare : ils ont fraisé ces deux pièces dans une seule machine à partir de barres solides en acier inoxydable recyclé.
La FA métallique entre en jeu lors de la production du corps. La technologie de Sandvik a permis d’obtenir une conception complexe en raison de la nécessité d’une grande résistance et d’un faible poids. L’entreprise a expliqué que les lasers traçaient un dessin dans des lits de poudre de titane fine, en fusionnant des couches de matériau les unes sur les autres. Les couches, chacune plus fine qu’un cheveu humain, se sont accumulées pour former le corps de la guitare. En ce qui concerne les matériaux, le spécialiste des matériaux de l’entreprise a recommandé un matériau qui pourrait permettre une structure légère isotrope (ILS), qui est solide, rigide et légère.
La guitare a été testée lors d’un concert live par le musicien Malmsteen en Floride. Après plusieurs chansons, le musicien a commencé à balancer la guitare sur différentes structures scéniques, faisant de son mieux pour la casser. Il a finalement admis : « Cette guitare est une bête ! Sandvik est évidemment au sommet de son art. Ils font leur travail, ils font leurs heures. Je peux comprendre cela. Le résultat est étonnant. J’ai donné tout ce que j’avais, mais c’était impossible à casser. »
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