Comme le dit le proverbe, » les actions parlent plus que les mots » et lorsque vous trouvez une entreprise qui met en œuvre des actions tangibles pour répondre à un problème donné, vous devez leur donner du crédit et reconnaître leur combat. Dans ce secteur, l’une de ces entreprises est Polymaker, la société de matériaux qui a récemment dévoilé PolyTerra™ PLA , un filament d’impression 3D ayant un impact environnemental moindre et qui plante un arbre pour compenser le carbone créé lors de la fabrication et de l’expédition de chaque bobine vendue.
Un autre pas vers un environnement durable se voit aujourd’hui dans le développement d’un autre matériau, le Polymaker™ PC-r, un filament de polycarbonate pour l’impression 3D fabriqué à partir de plastique recyclé. Pour développer ce matériau, l’entreprise utilise un polycarbonate recyclé de Covestro, une autre entreprise de produits chimiques spécialisés qui ambitionne d’être entièrement circulaire d’ici 2025.
Selon Covestro, ce matériau provient de bouteilles de 19 litres du fournisseur d’eau chinois Nongfu Spring, qui contiennent du polycarbonate sous une forme assez pure. Pour permettre à Polymaker de l’utiliser, la matière plastique a été mélangée à un matériau vierge pour obtenir une base de polycarbonate qui peut être extrudée en filaments destinés à l’électronique, à l’automobile et à d’autres industries.
Par rapport au matériau vierge, le filament utilisant du matériau recyclé a une empreinte carbone plus faible. Le produit est également plus durable et répond aux exigences spécifiques de l’industrie, telles que le label Ange bleu et EPEAT.
Le fait que les déchets proviennent d’une source unique est un avantage. Cela signifie qu’aucun tri ni identification préalable des plastiques n’est nécessaire. Les déchets plastiques sont assez purs et peuvent être recyclés de manière rentable. En outre, ils sont disponibles en quantités suffisantes. En Chine, les bouteilles d’eau de grand volume sont très répandues chez les particuliers et dans les lieux publics. Elles sont collectées et remplies encore et encore avant d’être finalement jetées et envoyées au recyclage. Il s’agit d’un autre exemple de la manière dont Covestro contribue à la mise en place d’une économie circulaire en collaboration avec des partenaires tout au long des chaînes de valeur.
Le matériau a déjà été testé sur l’imprimante FUNMAT PRO 410 d’INTAMSYS, une imprimante qui peut atteindre une température à double jet allant jusqu’à 500°C et une température de plateforme allant jusqu’à 160°C. La température de la chambre peut atteindre 90°C, ce qui évite le gauchissement des pièces imprimées et permet d’imprimer avec plus de succès des modèles plus grands et plus complexes. Les résultats révèlent de bonnes valeurs pour la résistance à la traction, le module de Young, la résistance à la flexion et le module de flexion, qui étaient légèrement supérieures à celles du polycarbonate standard.
Cette annonce fait suite à la sortie du premier matériau d’impression 3D développé par la nouvelle filiale de Covestro, DSM.
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