Oryx Additive a mis au point un nouvel agent de nettoyage chimique pour retirer le matériau de support des pièces imprimées en 3D par modélisation par dépôt en fusion (FDM).

Si le nom d’Oryx Additive ne vous dit rien, ne vous inquiétez pas. L’entreprise issue de Phoenix Analysis & Design Technologies (PADT) a fait ses débuts officiels sur le marché de la FA l’année dernière avec le lancement de Oryx Additive scaWaterjet, une solution de post-traitement pour les pièces imprimées en 3D.

Le SRC1 vient compléter le portefeuille de la société et ambitionne de prendre en charge le matériau deux fois plus vite que les autres agents nettoyants. Conçu pour les bureaux d’impression 3D, les laboratoires et les utilisateurs industriels de la FA, l’agent nettoyant conviendrait particulièrement bien aux prestataires de services d’impression 3D ou à ceux qui sont engagés dans le prototypage de produits, car ils doivent souvent répondre à des demandes urgentes.

L’agent nettoyant src1 a été spécialement formulé pour s’attaquer au matériau SR-30 de Stratasys, un support polymère soluble qui permet de produire des pièces avec des surplombs complexes à partir de filaments à haute température.

« Une fois src1 développé, le premier objectif des tests était de comparer la vitesse de dissolution de src1 d’Oryx par rapport au principal concurrent tout en évaluant le pH entre les deux solutions de nettoyage. Les tests ont été effectués sur un sca1200ht d’Oryx Additive. L’eau de la ville de Tempe, Arizona, a été utilisée dans la machine. La température de la sca1200ht était à température ambiante. Les mesures du pH ont été prises avant et après le test et sont restées constantes tout au long du test en raison de la quantité limitée de matière soluble qui a été dissoute. Dix échantillons de chacun des deux types de spécimens ont été imprimés à partir d’une MakerBot Method X en utilisant le matériau modèle ASA rouge et le matériau de support SR-30 ont été conçus et utilisés pour simuler le matériau de support interne et externe », explique la société.

Les spécimens ont été pesés avant d’être placés dans la solution, immédiatement après la dissolution de tout le matériau de support, et enfin après une journée de séchage pour mesurer précisément la quantité de matériau de support enlevée. Sur la base des données d’essai présentées, src1 nettoie grossièrement le matériau SR-30 à une vitesse deux fois supérieure à celle du principal concurrent. En outre, src1 peut traiter le double de la masse de SR-30 par rapport au principal concurrent avant de devenir inefficace pour éliminer la SR-30, poursuit la société.

« Nous avons écouté nos clients, compris les besoins de la fabrication additive industrielle et constaté que la technologie actuelle limite la capacité à maximiser l’enlèvement du support, et c’est ainsi que src1 est née », explique Keith Jeffcoat, CEO d’Oryx Additive. « Nous sommes heureux de sortir un autre produit de confiance avec des résultats solides« .

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