Vendredi 19.11. Dernier jour de formnext. Je me promène dans les allées, en essayant de saluer autant de personnes que possible – du moins, celles qui sont encore sur le salon. Je me suis arrêté au stand d’Oqton, pour rencontrer un type très intelligent que j’ai rencontré pour la première fois lors du lancement d’Addm.io. Même si rendre l’impression 3D accessible par l’éducation est toujours un sujet qui lui tient à cœur, il s’y consacre actuellement en mettant l’accent sur les logiciels – en aidant les entreprises à relever leurs défis de fabrication grâce à un système d’exploitation d’usine piloté par l’IA, au sein de la brillante équipe d’Oqton. Son nom ? Robin Huizing.

D’un sujet à l’autre – ou disons d’une conversation informelle à une conversation plus sérieuse -, notre conversation m’a amené à me plonger davantage dans ce qu’Oqton apporte à l’écosystème de la FA. Si vous êtes un lecteur régulier de 3D ADEPT Media, vous savez probablement qu’Oqton est une société (bientôt) de 3D Systems. Si vous êtes accro à 3D ADEPT Mag, vous avez certainement lu le point de vue du Dr. Ben Schrauwen (CEO et fondateur de la société) sur « l’automatisation des logiciels dans la FA » (PP 26-30). Si Oqton ne vous dit toujours rien, permettez-moi de clarifier les choses :

La société belge SaaS a été fondée il y a quatre ans. Elle développe un système d’exploitation de fabrication agnostique basé sur le cloud, qui automatise le flux de travail de bout en bout à travers et au-delà de l’atelier de production.

Une chose devenue claire lors de ma conversation avec Huizing est : les opérations de FA sont complexes à gérer en raison des nombreux processus qui sont étroitement liés entre eux. À partir du moment où une commande est passée, les équipes d’ingénierie doivent s’assurer que plusieurs autres étapes se déroulent correctement. Ces étapes comprennent, sans s’y limiter, la préparation de la construction, le processus de fabrication, l’étape de post-traitement, le temps et les coûts, ainsi que la chaîne d’approvisionnement.

Alors, comment Oqton s’en assure-t-il ?

En s’appuyant sur une plateforme basée sur le cloud qui peut être extensible et personnalisée pour chaque utilisateur. La solution alimentée par l’IA, principalement connue sous le nom de plateforme MOS (Manufacturing Operating System) basée sur le cloud, s’intègre directement aux systèmes de production grâce à des solutions IoT. Pouvoir assurer les devis et les prix, les services d’inspection et d’identification, l’optimisation de la topologie et plus encore au sein d’une même plateforme nécessite une très grande base de données capable d’intégrer toutes les données liées au processus de fabrication.

Grâce aux techniques d’apprentissage automatique, Oqton « automatise divers processus de fabrication en fournissant aux utilisateurs des analyses de traçabilité en temps réel », a déclaré Huizing.

« Le portefeuille de la plateforme comprend désormais 3DXpert® de 3D Systems, ce qui la rend encore plus puissante pour les applications avancées. Sans compter le large éventail de possibilités qui résulte de l’intégration de 3D Sprint®, de son portefeuille Geomagic® et d’Additive Works », ajoute-t-il.

La dernière version de 3DXpert® (3DXpert® 17), par exemple, est idéale pour tout ingénieur qui souhaite accélérer la production grâce à l’optimisation de la topologie et à l’IA. Au sein de la plateforme Oqton, la nouvelle version permettrait d’accélérer la conception des pièces avec un rendement plus élevé et des temps d’impression plus rapides.

En effet, grâce à la classification basée sur l’apprentissage automatique, il est possible pour les utilisateurs d’identifier facilement et automatiquement les types de pièces et d’allouer les préparations nécessaires. Cette version du logiciel de 3D Systems utilise également la plateforme HxGN Emendate d’Hexagon pour aider les ingénieurs à minimiser le poids des pièces sans compromettre les performances fonctionnelles.

D’autre part, le logiciel Amphyon™ d’Additive Works étant reconnu pour ses capacités de simulation, les opérateurs peuvent réaliser une simulation physique des conditions thermiques réelles à l’intérieur de la chambre de fabrication avant l’impression.

Du numérique au réel

Je ne sais pas si les ingénieurs ressentent la même chose… mais en tant qu’éditeur, il y a un étrange sentiment de fierté qui me dévore chaque fois que je vois et touche un magazine imprimé 3D ADEPT Mag, après avoir travaillé sur des écrans avec mes collègues pendant des mois. Je pense que ce sentiment est peut-être le même pour les ingénieurs qui voient enfin de vraies pièces fabriquées après avoir travaillé dessus et les avoir vues sur des écrans pendant longtemps.

Eh bien, à la fin de ma conversation avec Huizing, mes yeux sont tombés sur une magnifique pièce métallique imprimée en 3D qui se trouvait sur la table. En voyant cette pièce, les capacités d’Oqton ont l’air plus tangible, car Huizing explique qu’un regard plus attentif révèle trois couches de pièces intégrées dans le travail d’impression complexe.

Bien sûr, il y a certainement plus que cela… Les ingénieurs auraient probablement demandé des enregistrements de toutes les statistiques pour chaque couche, ou toute information sur l’optimisation de la topologie, mais j’étais moi-même trop occupé à en admirer la beauté.

Enfin, nous avions l’habitude de catégoriser les plateformes logicielles pour faciliter la compréhension de leurs capacités. Ces catégories comprennent souvent la conception (CAO), la simulation (IAO), le traitement (FAO), le flux de travail (ERP/MES), l’assurance qualité et la sécurité, pour n’en citer que quelques-unes. Dans ce cas, je pense que nous devrions créer une nouvelle catégorie pour la plateforme d’Oqton, car elle est polyvalente.

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