Plusieurs personnes d’Oerlikon m’ont dit un jour que l’aérospatiale et l’espace faisaient partie de leurs principaux domaines de croissance lorsqu’on parle de la fabrication additive. Si j’avais encore des appréhensions, les derniers contrats de production conclus par la société confirment qu’il s’agit d’une activité sérieuse pour elle.
Après avoir signé un contrat de 3,8 millions d’euros pour la production de composants de satellites imprimés en 3D pour Airbus, le fournisseur mondial de solutions et de services de fabrication additive et de surface a signé une commande d’une valeur de 900 000 euros pour la production d’échangeurs de chaleur imprimés en 3D pour le nouveau lanceur de fusée Ariane 6. Si vous êtes un passionné ou un professionnel de l’espace, vous devez connaître la société spatiale et son utilisation continue de la fabrication additive pour le lancement de ses fusées.
Le lanceur Ariane 6 est un vecteur stratégique pour l’accès à l’espace européen, car il met en orbite des satellites et des charges utiles de haute technologie plusieurs fois par an. Ariane 6 est appelée à jouer un rôle clé dans les activités spatiales de l’Europe, notamment dans les domaines de l’exploration scientifique, de l’observation de la Terre, des télécommunications et de la sécurité nationale. Elle est conçue pour offrir une flexibilité et une efficacité optimales, afin de fournir un moyen fiable et rentable de lancer une grande variété de charges utiles dans l’espace, y compris des satellites. Les pièces en aluminium imprimées en 3D par Oerlikon AM serviront de dispositifs de gestion de la chaleur (échangeurs de chaleur) pour les équipements embarqués, contribuant ainsi à la performance et à la flexibilité du nouveau lanceur, explique un communiqué de presse.
Comme vous pouvez le deviner, la technologie d’impression 3D en métal utilisée par l’équipe d’Oerlikon AM devra répondre à des exigences de compacité et de légèreté au niveau de la production.
Après son lancement initial, Ariane 6 décollera plusieurs fois par an vers différentes orbites, notamment l’orbite terrestre basse, l’orbite de transfert géostationnaire et l’orbite héliosynchrone. Les ensembles d’échangeurs de chaleur ont donc été explicitement conçus pour une production en série. Oerlikon AM aidera ArianeGroup à répondre à ses besoins de production au cours des prochaines années, en fonction de la demande prévue pour la fusée. Ariane 6 devrait s’imposer comme une solution européenne de premier plan pour l’accès à l’espace, avec une demande substantielle prévue sur le marché, apprend-on.
Par ailleurs, une autre collaboration qui mérite d’être mentionnée est un accord de cinq ans signé avec MTU Aero Engines pour développer des pièces de moteur, des matériaux et des technologies de surface pour les moteurs aéronautiques. La collaboration se concentrera sur le développement des futurs revêtements et matériaux et couvrira divers aspects, notamment l’automatisation, la numérisation et l’industrialisation associée, tant pour les applications de série (activité OEM) que pour le secteur de la maintenance (MRO – Maintenance, Repair and Overhaul).
Même si le lien avec la FA est difficile à percevoir, il convient de noter que les connaissances approfondies d’Oerlikon dans le domaine des revêtements de surface permet à l’entreprise de repousser les limites de la FA au-delà du processus de fabrication lui-même.
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