Cela ressemble à un baptême, mais ça ne l’est pas! Des chercheurs de l’Université de Tel-Aviv, de l’Université de Shandong, de l’Université de la Colombie-Britannique et de l’Université Ben-Gurion ont mis en place une méthode fondée sur l‘ancien principe de déplacement d’Archimède.
Ils ont mesuré les changements dans le volume d’eau afin de reconstruire la forme des objets 3D. Contrairement à la numérisation laser 3D, cette méthode leur a permis de trouver des zones cachées de l’objet et de traiter des matériaux qui ne sont pas toujours faciles à analyser.
Image via Twitter
DIP scanning
Les chercheurs ont utilisé un bras robotique pour immerger des formes 3D complexes dans l’eau.
Ensuite, plus l’objet a été plongé, plus l’équipe de recherche a pu mesurer le volume d’eau et reconstruire en profondeur la forme de l’objet. L’action peut être répétée plusieurs fois pour obtenir la reconstruction 3D attendue.
Par rapport à d’autres méthodes de numérisation (surtout le scanner optique), celle-ci permet de mettre en évidence toutes les zones de l’objet. En outre, cette méthode peut normalement accepter toutes sortes de matériaux.
Cependant, bien qu’il s’agisse d’une technique peu coûteuse, il faut beaucoup plus de temps pour analyser 3D un objet en raison de l’action répétitive du processus d’immersion dans l’eau.
Enfin, l’équipe de recherche dévoilera ce travail à la conférence annuelle sur l’imagerie par ordinateur – SIGGRAPH 2017.
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