Mitsubishi Electric Corporation ambitionne de contribuer à la fabrication dans une ère décarbonée avec une machine qui fait fondre du fil de soudure avec un faisceau laser pour créer des structures 3D de haute qualité.
Plusieurs entreprises du groupe Mitsubishi sont impliquées dans différents segments de l’industrie de l’impression 3D. Outre MHI Machine Tool qui fournit des solutions d’impression 3D métal, le marché va maintenant voir l’équipementier Mitsubishi Electric Corporation s’impliquer davantage dans le segment des machines. Jusqu’à présent, la société a travaillé avec d’autres spécialistes du matériel tels qu’AMT pour améliorer les solutions de post-traitement dans l’industrie.
Aujourd’hui, elle lance deux modèles de l’imprimante 3D métal fil-laser « AZ600« , qui fait fondre du fil de soudure avec un faisceau laser pour créer des structures 3D de haute qualité. L’AZ600 est une combinaison de la technologie numérique de fabrication additive et d’un contrôle spatial simultané à 5 axes qui fonctionne dans un contrôle coordonné des conditions d’usinage pour fournir une impression 3D stable et de haute qualité.
En outre, elle contribue à la fabrication dans une ère de décarbonisation en réduisant la consommation d’énergie, économise les ressources en raccourcissant le temps de traitement et en utilisant des méthodes de production très efficaces telles que la « near-net-shape », et prend en charge l’élaboration de réparations pour la maintenance de pièces spécialisées pour les automobiles, les navires et les avions. En outre, un nouveau service d’impression à façon utilisant ces imprimantes contribuera à l’adoption de la fabrication additive en offrant une consultation sur la conception des produits, le prototypage et des conseils généraux sur l’application de l’impression 3D sur métal.
Ces dernières années, la nécessité croissante de réduire les émissions de CO2 dans l’industrie manufacturière du travail des métaux a stimulé une augmentation de la demande de méthodes de travail des métaux plus efficaces qui réduisent la consommation d’énergie et préservent les ressources naturelles limitées. En particulier, on s’attend à une augmentation de la demande d’imprimantes 3D pour métaux, qui créent des objets à partir de données de forme 3D. Cela présente l’avantage de raccourcir considérablement le processus de fabrication conventionnel, de réduire les déchets de matériaux dans le processus de fabrication et d’améliorer la flexibilité de la conception en facilitant l’intégration de plusieurs pièces et la réduction du poids. D’un autre côté, les imprimantes 3D métalliques qui utilisent des matières premières en poudre ont des problèmes de gestion des matériaux, de maniabilité et de sécurité, et un nouveau processus de fabrication additive a été nécessaire.
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