L’Université d’État de Pennsylvanie a choisi une nouvelle imprimante 3D FFF, la ROBOZE One+400 Xtreme, pour explorer les nouvelles possibilités de la FA des plastiques haute performance.
La solution sera utilisée par le Centre de traitement des matériaux innovants par dépôt numérique direct (CIMP-3D). Le centre comprend déjà une large gamme de systèmes de FA, un studio de conception et un laboratoire de prototypage.
L’imprimante 3D a été dévoilée il y a deux ans à Formnext 2018 dans le but de permettre la production de pièces de haute performance utilisées dans des environnements extrêmes. Ce qui la différencie des autres de la même gamme, c’est son système Beltless qui introduit un mouvement direct des axes X et Y, confié à des crémaillères en acier trempé. De plus, la denture des engrenages assure à la fois la répétitivité des mouvements et leur douceur, ce qui permet d’obtenir une précision égale à 0,4 mil/0,01mm.
“La possibilité d’utiliser des filaments personnalisés et de contrôler le traitement de l’impression a été un facteur essentiel dans le choix de ROBOZE. La flexibilité permise par ROBOZE ainsi que ses excellentes capacités d’impression s’inscrivent parfaitement dans la mission de recherche de l’université, axée sur la découverte, qui consiste à élargir les connaissances et leurs applications”, explique le professeur Bryan D. Vogt du département de génie chimique. “De plus, notre précédente imprimante 3D avait des problèmes pour imprimer des plastiques techniques à haute température comme le PEEK, avec les déformations importantes de la structure généralement observées. Après les difficultés rencontrées pour imprimer du PEEK avec des systèmes d’entraînement par courroie standard, la nouvelle approche d’entraînement direct avec le ROBOZE a été un atout supplémentaire”.
Au cours des deux dernières années, le fabricant italien a réussi à se positionner sur le marché de l’impression 3D composite, un marché qui prend de l’ampleur et qui en a convaincu plus d’un dans l’industrie.
Dans le département de génie chimique de l’université, l’utilisation de l’imprimante 3D a déjà été définie :
“ROBOZE One+400 Xtreme sera utilisée pour examiner de nouveaux polymères afin d’aider à comprendre fondamentalement le processus d’impression 3D et comme outil permettant d’obtenir des équipements personnalisés de manière plus rentable que ce qui peut être obtenu avec l’usinage des métaux tout en permettant des conceptions impossibles avec la fabrication traditionnelle” conclut le professeur Bryan D. Vogt. “La ROBOZE One+400 Xtreme permettra à Penn State de tirer parti de son expertise en science, ingénierie et caractérisation des matériaux pour permettre de nouvelles solutions aux problèmes grâce à la fabrication additive”.
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