Les chirurgiens du NYU Langone Health Hospital de New York ont réussi à transplanter un œil entier à l’aide de dispositifs imprimés en 3D par la société belge d’impression 3D Materialise, quelques mois après l’ouverture par cette dernière d’une nouvelle installation d‘impression 3D médicale aux États-Unis.
Le plan virtuel préopératoire en 3D de Materialise a été utilisé pour imprimer en 3D divers dispositifs médicaux pour la première greffe d’un œil entier au monde, qui comprenait également une greffe partielle du visage. Les services d’impression 3D de la société belge ont permis d’aligner les dispositifs médicaux en fonction des besoins du donneur et du patient, ce qui s’est traduit par une chirurgie plus rapide et plus précise.
Les mêmes instruments sont utilisés dans les procédures chirurgicales de routine et peuvent donc être utilisés par les chirurgiens pour améliorer les résultats des patients dans d’autres opérations.
Améliorer le positionnement des fragments osseux
Au cours d’une opération qui a duré 21 heures, plus de 149 chirurgiens, membres du personnel médical et ingénieurs cliniques de Materialise ont traité Aaron James, originaire du Kansas, dont le visage avait été déformé après avoir reçu accidentellement un choc électrique de 7 200 volts en juin 2021. C’est la première fois qu’une greffe d’œil complète est réalisée avec une greffe de visage partielle.
Pour rendre possible cette opération complexe, les ingénieurs cliniques de Materialise ont travaillé avec l’équipe chirurgicale de NYU Langone Health pendant plusieurs mois pour développer un plan virtuel basé sur des scans CT. Grâce à ce plan préopératoire en 3D, les chirurgiens ont pu visualiser les différents scénarios à aborder pendant l’opération et se préparer en conséquence.
L’entreprise a également aidé les chirurgiens en leur fournissant des guides de coupe et des modèles osseux pour les sept laboratoires qui ont précédé l’opération.
Materialise a imprimé en 3D des modèles d’os et des instruments de coupe personnalisés selon les spécifications du donneur et du patient, ce qui permet de positionner les fragments d’os plus rapidement et avec une plus grande précision.
Il a fallu 24 heures à l’entreprise pour planifier, concevoir et imprimer en 3D les instruments de coupe et les modèles osseux, une fois qu’elle a été informée de l’existence du donneur et qu’elle a fourni les tomodensitogrammes nécessaires.
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