« Missing Link », le film de Laika qui est sorti Le 12.04.2019, semble avoir nécessité plusieurs types de technologies d’impression 3D au cours de sa préparation. La première application de la technologie révélée dans le film est Susan, la chaussure imprimée en 3D produite par Nike et Stratasys, et inspirée par l’un des personnages principaux.
Nous avons récemment appris que Fraunhofer IGD, une institution de recherche appliquée dans le domaine de l’informatique visuelle, a fourni sa technologie d’impression 3D pour produire une myriade de modèles, y compris des changements subtils dans l’expression faciale pour chaque personnage individuel.
Selon Fraunhofer IGD, le film serait le premier à utiliser leur logiciel d’impression 3D Cuttlefish. L’un des problèmes rencontrés par les experts au cours du processus de fabrication était de s’assurer que les couleurs de chaque modèle correspondent parfaitement à celles utilisées dans les cadres précédents.
Brian McLean, directeur du prototypage rapide chez Laika, explique que « Missing Link » n’était pas leur première expérience en impression 3D. Cependant, il reconnaît que la combinaison de deux technologies différentes était un véritable atout pour la production des modèles : « [Pour] « Missing Link », nous avons utilisé les technologies de Fraunhofer IGD parce qu’elles sont inégalées en termes de cohérence des couleurs et de précision géométrique. La combinaison du logiciel Cuttlefish et du matériel Stratasys J750 nous a permis de produire des impressions 3D couleur les plus sophistiquées qui soient. »
Quelques mots sur Cuttlefish
Cuttlefish est un pilote d’imprimante universel basé sur voxel, ce qui signifie qu’il peut être déployé pour divers périphériques de sortie 3D. Le pilote permet de travailler simultanément avec plusieurs supports d’impression. Il permet également la reproduction haute-fidélité des formes, des couleurs et des transitions de couleurs subtiles de l’original, et il permet de simuler des objets à l’écran avant l’impression. De plus, il est désormais possible d’imprimer des objets translucides, c’est-à-dire partiellement à totalement transparents.
Au-delà de l’industrie audiovisuelle, les capacités du logiciel peuvent être exploitées dans les domaines de la médecine, de l’ingénierie automobile ou du patrimoine culturel pour n’en citer que quelques-uns.
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