Mark One est une société qui conçoit et développe des imprimantes 3D FFF industrielles. L’aventure de l’entreprise a commencé lorsque son fondateur, Marco Zani, était encore à l’université. Pendant ses études en ingénierie de l’automatisation, il a découvert les capacités d’impression 3D pour produire des pièces pour le secteur manufacturier. Il a donc décidé de développer une imprimante 3D capable de relever les défis du marché manufacturier italien. Non seulement cette imprimante 3D a relevé les défis pour lesquels elle avait été conçue, mais elle a également conduit à l’établissement d’un modèle commercial et à la fabrication de plusieurs imprimantes 3D pour répondre aux différents besoins du marché italien.
Au fil du temps, l’entreprise a développé des imprimantes 3D capables de traiter des matériaux thermoplastiques, des thermo-polymères chargés, en se concentrant sur les polymères techniques et les ultra-polymères. Elles sont dotées d’un panneau de contrôle propriétaire qui facilite la surveillance dans un environnement de production. Grâce à un laminage au carbone breveté, les opérateurs peuvent réduire le temps et les coûts de plus de 50 % par rapport aux autres méthodes de fabrication lors de la fabrication des composants en carbone.
Toutefois, selon le CEO, il existe encore un manque de connaissance qui ralentit l’adoption de l’impression 3D dans plusieurs industries. C’est en tout cas le plus grand défi que l’entreprise ait rencontré en quatre ans d’activités. Pour Zani, dans l’environnement manufacturier, l’impression 3D apporte une « culture polyvalente » qui rend complexe la mise en lumière des avantages qui peuvent en découler. Néanmoins, cela n’empêche pas les imprimantes 3D de Mark One d’être des candidates appropriées pour des applications dans les domaines de la médecine, de l’aérospatiale, de l’automobile, des biens de consommation et de l’automatisation industrielle, pour ne citer que quelques industries.
En outre, avec le Covid-19 qui a accéléré l’adoption de l’impression 3D, le fabricant italien constate également un intérêt croissant pour la fabrication d’additifs dans divers secteurs.
« Le simple fait de visiter une entreprise ou un client, le blocage de l’expédition permettra de reconsidérer la fabrication additive et son utilisation pour la production en temps réel, à la fois sur site et dans des endroits du monde entier.
[Avec d’autres méthodes de fabrication], les nouvelles technologies vont restructurer le système, donnant un énorme avantage aux entreprises qui les utiliseront dans leurs processus de production.
Parmi les différentes entreprises avec lesquelles nous collaborons, je ne peux manquer de mentionner Kawasaki WorldSBK et le projet que nous avons développé avec l’équipe officielle : la première imprimante 3D à être introduite dans les stands, pour faire de la production en temps réel ». explique Zani.
D’un point de vue commercial, cela fait deux ans que l’entreprise investit des efforts supplémentaires pour se positionner sur la scène internationale. L’une des clés pour rentabiliser cette stratégie à long terme était de garantir les capacités d’industrialisation des imprimantes 3D mais aussi une « technologie fiable et facilement gérable », selon les termes du PDG. De plus, selon Zani, ce processus d’internationalisation impliquait également la mise en place d’une stratégie de soutien aux clients internationaux et le recours à des distributeurs locaux.
« Mark One se développe actuellement avec plusieurs distributeurs principalement en Amérique du Nord, en Europe et en Russie et nous nous installons à Chicago », déclare Zani.
« Dans les mois à venir, nous allons développer de nouvelles machines et de nouveaux brevets, en nous concentrant toujours sur l’innovation. Il est évident que nous aiderons les entreprises à introduire la fabrication additive dans leurs processus de production, en mettant sur le marché de nouvelles machines qui faciliteront ce processus », ajoute-t-il, en parlant de leur pipeline.
« Depuis que j’ai commencé ce voyage avec Mark One, j’ai eu l’occasion de rencontrer de nombreuses personnes, qui m’ont appris beaucoup de choses : elles m’ont appris à avoir l’esprit ouvert. En fait, s’appuyer sur une nouvelle technologie et le changement que cette technologie offre sont une pure démonstration d’ouverture d’esprit. Une leçon que j’espère retenir dans les années à venir, en restant toujours prêt à parler, à confronter et à discuter avec n’importe qui », conclut Zani.
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