L’armée australienne investit 1,5 million de dollars dans un programme pilote de 12 mois sur la technologie de fabrication additive métallique de SPEE3D.
Le fabricant australien s’est associé avec l’Advanced Manufacturing Alliance (AMA) et l’Université Charles Darwin (CDU) pour réaliser le programme.
Au cours de ce programme, les soldats apprendront tout ce qu’ils doivent savoir sur l’impression 3D, la conception et le processus d’impression, du logiciel de CAO au fonctionnement de l’imprimante, au post-traitement des pièces, aux tests et à la certification. Il va sans dire que l’accent sera mis sur la manière d’exploiter efficacement l’imprimante 3D métal grand format WarpSPEE3D, installée sur la base et déployée sur le terrain pour de multiples opérations de l’armée.
La technologie SPEE3D est une technologie de pulvérisation à froid de métal qui permet de produire des pièces métalliques industrielles en « quelques minutes », plutôt qu’en quelques jours ou semaines.
Contrairement à d’autres technologies qui reposent sur des lasers et des gaz de haute puissance, ce procédé nécessite la puissance de l’énergie cinétique, ce qui permet l’impression 3D métal sur le terrain, à des coûts abordables. L’objectif de l’armée est d’augmenter le nombre de pièces disponibles pour ses équipes à un rythme rapide, par rapport à ce que la chaîne d’approvisionnement régulière peut fournir.
L’intérêt des armées pour la technologie de pulvérisation à froid comme technique de réparation
Dans une étude récente, les chercheurs se sont penchés sur l’importance de la technique de pulvérisation à froid sur les champs de bataille.
Il s’avère que dans la pulvérisation à froid, la poudre de pulvérisation est injectée dans un jet de gaz qui accélère le matériau à des vitesses supérieures à un seuil unique dépendant de la température qui permet une liaison métallurgique et mécanique avec le substrat à des températures relativement basses. Les opérateurs peuvent fournir une épaisseur illimitée de manière contrôlée, ce qui en fait un candidat idéal pour la fabrication additive.
En outre, « il est moins coûteux de réparer une pièce que de la remplacer, et vous remettez l’équipement en service plus rapidement. L’intérêt principal de l’armée est la préparation des unités. Si vous êtes en mission et que vous devez vous rendre rapidement dans un endroit plus sûr, et qu’une pièce critique de votre véhicule se brise, vous êtes bloqué à moins que vous ne puissiez la réparer rapidement. C’est là qu’intervient la pulvérisation à froid », explique Danielle Cote, professeur adjoint en science et ingénierie des matériaux et directrice du Centre de données sur le traitement des matériaux du WPI.
En ce qui concerne Spee3D, cette annonce est un jalon important dans leurs activités et dans celles de la Force de défense australienne. Comme l’indique le CEO Byron Kennedy, « ce programme de l’Armée de terre, parallèlement à un projet similaire mené avec la Marine royale australienne, permettra à la Force de défense australienne d’accroître notre capacité souveraine et de devenir le leader mondial dans le domaine de la fabrication additive ».
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