Des corps de CubeSats sont imprimés 3D d’un plastique PEEK modifié par l’agence spatiale européenne (ESA – European Space Agency). Ce sont des mini satellites développés tels des outils pédagogiques et placés sur des cartes électroniques dans une ou plusieurs unités basiques de 10cm.
Depuis peu, l’agence travaille avec un matériau d’impression 3D thermoplastique, robuste, stable et solide. Il résiste bien à la température et possède un point de fusion de 370 ° C.
Réalisé en collaboration avec la société portugaise PIEP, Ugo Lafont de l’ESA explique comment ils ont rendu ce PEEK imprimable électriquement conducteur.
« Ce type de personnalisation a eu lieu aussi longtemps que l’industrie du plastique existe. Le plastique a été mélangé avec des matériaux différents pour adapter leurs propriétés comme souhaité, pour les rendre plus résistants par exemple, ou plus brillants. Dans ce cas, ce filament PEEK « dopé » peut maintenant être utilisé comme matière première standard dans notre processus d’impression en 3D. » Stefan Siarov, stagiaire d’ESA qui a participé au projet affirme que les structures PEEK CubeSats résultantes seraient capables de voler dans l’espace. Cependant, les corps incorporent des lignes électriquement conductrices à la place du faisceau de câbles connectant normalement les différents sous-systèmes CubeSats.
Ces corps de CubeSats pourraient rendre les missions dans l’espace plus rapides et moins coûteuses. Ces mini satellites seront prêts au décollage une fois que les panneaux solaires, les circuits imprimés et les divers instruments auront été insérés.