Afin d’aider les entreprises à surmonter l’un des principaux obstacles à l’adoption de la fabrication additive (« le prix »), le fabricant néerlandais FELIXprinters propose des plateformes d’impression 3D à vocation industrielle.
Depuis le début de cette année, le fabricant a dévoilé 2 imprimantes 3D dont la Pro 3 Desktop. Selon la société, l’adoption des procédés FA pour les applications de production est encore relativement faible. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette situation :
– Des coûts d’investissement et d’exploitation élevés, des coûts de consommables élevés, des propriétés incohérentes des matériaux qui constituent un obstacle important pour les composants critiques et, souvent, une incapacité à comprendre quand et comment appliquer la FA pour maximiser ses avantages.
– Le manque de ressources fournies par les plateformes de FA d’entrée de gamme conventionnelles qui ont certes un prix abordable mais manque de fiabilité et ont un taux de défaillance élevé.
Comment l’entreprise réagit-elle à ces obstacles ?
Pour répondre à cette adoption pour les applications de production, le fabricant néerlandais s’est appuyé sur deux éléments : le prix et les spécifications.
Le coût des machines de FA industrielles de FELIXprinters varie d’environ 2000 à 13.000 € en fonction de l’enveloppe de construction requise. La gamme complète des machines industrielles de FA de l’entreprise est complétée par une gamme de produits et de services auxiliaires et par un service après-vente fourni aux entreprises qui adoptent la technologie du fabricant.
Les imprimantes 3D FELIX Pro L et XL ont été développées avec des volumes de construction considérablement augmentés, jusqu’à 144 litres (la Pro L peut construire des pièces jusqu’à 300 x 400 x 400 x 400 mm ou 11,8″ x 15,75″ x 15,75″ ; tandis que la Pro XL a un volume de construction de 600 x 400 x 600 mm ou 23,62″ x 15,75″ x 23,62″).
Pour assurer la qualité et la fiabilité, ces deux plus grands systèmes incorporent des chambres d’impression qui incorporent une zone chaude fermée et une zone froide. La zone chaude permet un contrôle constant de la température pendant la construction, ce qui est particulièrement important lors de l’impression de matériaux ayant un facteur de retrait élevé, comme l’ABS, la fibre de carbone ou le nylon. En revanche, la zone froide est l’endroit où l’électronique est logée, afin d’éviter la surchauffe et les défaillances ultérieures de la machine/de la construction.
A travers ces produits clés de son portefeuille, la société vise à donner aux fabricants la possibilité de bénéficier de l’utilisation de l’impression 3D comme outil de production.
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